Jene sais pas comment c’était à l’époque, mais ça devait être encore plus socialement marqué ? 12Ouais. Moi je m’étais dit que le social c’était un peu la même direction que le droit, mais moi je ne me sentais pas à ma place. C’est sûr, je n’avais pas mes repères dans cette fac de droit, je les avais plus dans le social Aller au contenu As salam aleykoum wa rahmatulahi wa barakatuh ukhty Alors voila, si je poste ce message, c’est pour avoir des témoignages de sœurs ayant été dans mon cas afin de relativiser sur ma situation et pour me donner plus de courage, car étant consciente que la vie toute entière est une épreuve et qu’en temps que musulmane je dois être endurante et ne pas perdre espoir, je suis une personne très sensible et fragile malgré que j’essaie d’y remédier par tous les moyens, à commencer par me dire qu’il y a vraiment pire que veux lire la suite de son témoignage ? Inscris-toi vite ma sœur ! Ce témoignage a été vu 9314 fois. Enloupant ses départs, Max Vohland ne parvient pas à signer mieux qu’une 8ème place à High Point. Le pilote KTM sait ce qu’il doit travailler pour tenter de faire mieux. Maximus Vohland : « Je ne vais pas te mentir, je ne me sens pas Héros de la musique électronique et de la French Touch, c’est pour une raison tout à fait différente que nous avons rencontré Boombass. En effet, lors de son passage aux Francofolies de La Rochelle, nous avons discuté avec l’artiste de son roman, Boombass une histoire de La French Touch. L’occasion de revenir sur la création de son livre, mais aussi de parler de son futur dans la musique. LFB Eh bien du coup, bonjour Hubert ! Boombass Eh bien bonjour ! LFB La première question que je pose toujours aux gens, c’est comment ça va ? Boombass Ecoute, je vais très bien. Donc c’est plutôt cool. Petite fatigue de déménagement, mais sinon ça va très bien. LFB On est là pour parler de littérature. Boombass Ah, ben tant mieux ! LFB Et du coup, je me demandais comment était venue l’envie de ce livre que tu as sorti l’année dernière ? Boombass Eh bien… Alors, ça je ne l’ai su un peu plus tard, mais je pense que depuis que je suis môme, je suis un lecteur. Je ne suis pas un énorme lecteur, on va dire, mais j’ai toujours lu des bouquins, des livres. Et en fait, mes premiers émois, ça devait être La Bibliothèque Rose, ou Le Club des 5, c’était des trucs, bon, qui datent maintenant, mais de mon époque, et en fait je me souviens, en ayant eu ces livres, que j’ai toujours eu envie de… je me suis toujours dit que j’aimerais bien raconter des aventures. Et puis après, la musique a pris le dessus, et je n’ai jamais osé en fait me lancer. Et il y a quatre ans ou cinq ans, c’est une copine qui m’a dit un jour, comme ça Tu m’as parlé un jour de musique, c’était hyper bien, tu devrais peut-être écrire sur la musique ». Mon oncle a écrit des livres de musique et tout, je me suis dit tiens, peut-être que je pourrais parler de musique, et puis j’ai commencé à faire… J’ai vraiment écrit de la merde pendant un an, sans queue ni tête en fait , et au bout d’un moment est venue cette idée, en me disant Mais en fait, je vais raconter tout ce parcours. Il y a peut-être un truc à faire ». Tout ça, ça s’est fait sur quatre ans. Et au bout de trois ans, j’avais la matière, mais je n’avais pas de fin. Au bout d’un moment, j’ai arrêté, en me disait mais en fait, ça n’a aucun sens, là j’arrive, on est en plein, on était en train d’enregistrer Dreams, ça devient un journal de bord, etc. Et puis avec la catastrophe qui s’est passée avec la mort de Philippe, en fait tout d’un coup, étrangement… vraiment pour le coup, parce que c’était commencé bien avant, étrangement ce livre avait un sens, pour moi, pour nous et pour notre histoire musicale. J’aurais pu me passer de ça et ne pas le sortir. Mais bon, la vie a fait que c’était comme ça, et ça a donné un sens à tout ça. LFB Moi, quand j’avais écrit la chronique du livre, j’avais dit que pour moi, le titre du livre, était un peu en trompe l’oeil, parce que plus qu’une histoire de French Touch, pour moi, c’était une histoire intime de la French Touch en fait. C’était ton histoire à toi. Boombass C’est vrai . Alors, ce n’est pas moi qui ai eu l’idée. Je l’assume totalement, mais… En fait, moi je voulais que ça s’appelle Boombass au départ, et mon éditrice m’a dit Boombass, c’est quand même hyper… spé, quelque part ». Alors, elle me dit, on devrait mettre Une histoire de la French Touch ». Mais effectivement, c’est une super idée, ça aurait été bien une histoire intime ». Je ne regrette de pas… Mais c’était pour mettre une flèche. Ca m’a un peu gêné au début, et puis après, je me suis dit j’ai tellement travaillé, j’ai tellement donné, je vais lui faire confiance. Et on m’en a souvent parlé, effectivement, et à chaque fois, j’explique ça, en disant Ouais, mais c’est un peu comme un sous-titre, pour celui qui saurait pas, mais que ça pourrait intéresser ». Et ça a fait son… ça a eu cet effet. LFB Et c’est drôle, parce que ça m’a fait un peu penser au livre qui est sorti récemment, Daft. Si on le lit le titre, on se dit ça va parler de la French Touch, l’autre on se dit ça va parler de Daft. Et en fait, l’un comme l’autre, c’est un peu, une sorte de mosaïque, et des personnages secondaires en fait, qui apparaissent au fur et à mesure, mais la vraie histoire, c’est ton histoire à toi, et j’ai l’impression que quand on lit le livre, ta vie ça a été un peu une succession d’heureux accidents en fait. Boombass Ouais, c’est ce que ça m’a fait en fait. Parce que je t’avoue que je n’ai jamais… Enfin, je pense que tout le monde, on ne doit pas être nombreux, je ne vois pas qui pense à sa vie en… Personne ne va s’asseoir à un café en se disant Ah ouais, quand j’avais sept ans… » A la rigueur, tu racontes une histoire à un pote ou à une copine, précise, mais tu ne fais pas le bilan de ta vie comme ça ! rires. Et là, c’est devenu un… Attends, qu’est-ce que tu disais ? LFB Une succession d’heureux accidents. Boombass Oui, et j’ai réalisé qu’en fait, à chaque fois, je pense qu’on a peut-être tous ça, c’est-à-dire j’ai cette image où il y a des portes. On va dire deux portes. Ce n’est pas régulier, mais dans ta vie, tu as plusieurs fois un moment où tu te dis Tiens, si j’ouvrais celle-là ou celle-là ? » Et puis tu ouvres celle-là, tu suis, et après, je pense qu’on provoque quand même un petit peu ces évènements. Mais il y a quand même eu, enfin, j’ai eu la chance… Et en fait, tout à l’heure j’étais avec Didier Varrod et lui m’a dit Tu as eu des tuteurs ». Il disait que Manouchian lui avait appris la musique avec des professeurs et après avait fait son truc, et c’est vrai que… Moi, j’ai eu des tuteurs. Avec Philippe, on a eu des rencontres comme ça, qui à chaque fois ont ouvert ces portes, ou ont fait la marche de l’escalier en plus qui fait que t’avances. Et je pense que c’est le propre de beaucoup d’artistes en fait. Souvent, on ramène à nous l’œuvre etc., mais c’est quand même le fruit de rencontres avec plusieurs personnes. LFB En fait, quand on lit le livre, moi, je me suis ressenti comme un spectateur de tout ça, de ce que tu racontais. Et ce qu’il y a de marrant, c’est qu’on te voit toi vivre la musique de l’extérieur, avec la part directeur artistique, découvreur, et ensuite la vivre de l’intérieur. Boombass C’est vrai. Parce que mon but au départ, c’était d’être musicien. En fait, je rêvais d’être batteur de Michael Jackson. Mais vraiment, quoi. Mais bon, d’un Michael Jackson qui existerait quand je serais à ce moment-là. Et en fait je voulais vraiment être musicien et homme de studio. Et après, je faisais chier mon père en disant Mais je ne comprends pas, pourquoi personne m’appelle pour être producteur »… J’avais dix-sept ans. Et il me dit Ben parce que ça se passe pas comme ça, hein, faut apprendre, qu’on sache qui tu es, tu dois apprendre les bases, et… Moi, à ta place… Enfin, je pense qu’il faut que tu mettes les pieds dans un studio ». Donc j’ai commencé d’abord dans un studio, et après dans une maison de disques, ce qui est une chance incroyable. Bon, le studio, c’était directement sa vie, donc c’était plus facile, et la maison de disques, c’était grâce à un pote. Et en fait j’ai pu voir l’arrière du décor aussi professionnel, qu’il ne faut pas sous-estimer, puisque que c’est celui, quand t’es artiste, qui va t’accompagner – c’est-à-dire la maison de disques, le studio, le management etc. Tu es suivi toute ta vie par ça, donc ce n’est pas mal de connaître un petit peu la philosophie générale, quoi. LFB Et puis on revit une époque de la musique où on était dans un faste fou, avec des fêtes énormes… Boombass Ouais . C’est-à-dire que les maisons de disques dépensaient énormément d’argent à cette époque-là sur la sortie d’un disque auquel elles croyaient. Mais en gagnaient énormément aussi. C’était pour ça. LFB Et justement, question un peu bête, mais un peu drôle aussi avec toutes les fêtes et tous les excès que ça implique, ça a pas été trop difficile de se souvenir de tout ? Boombass Et ben non, figure toi. J’ai beaucoup de photos, de famille, de studio etc., donc j’ai beaucoup regardé de photos, j’avais quelques vidéos pour resituer, mais après, je me suis dit je vais faire, à risque, confiance dans ma mémoire. Et je sais qu’il y a certaines choses qui se sont pas passées comme ça. Mais que tu traduis… C’est un peu comme tes vacances avec tes potes, tu vas raconter Tu te rappelles, c’est génial, quand il y a eu ça et qu’on s’est éclatés ? », et l’autre répond Je ne sais pas, moi je me suis fait chier … Je suis content de ce que tu m’as dit, parce que j’avais envie que le lecteur soit spectateur d’une sorte d’aventure, qui a eue lieu, mais est-ce que tout vraiment s’est passé comme ça ? Moi en fait je l’ai enrobé à ma façon de mon souvenir. Par exemple, ma mère m’avait dit… A un moment dans le bouquin, je crois que je l’ai changé après, mais sur une des versions, j’avais dit que c’était mes parents qui étaient venus me voir en me disant Tu devrais arrêter l’école pour la musique », et là, je dis ça à ma mère, qui me dit Mais jamais de la vie, c’est toi qui nous a harcelés… ». Et j’avais, j’étais intimement convaincu que c’était une idée de ma mère. LFB D’où l’idée d’histoire intime, en fait, vraiment,et de presque auto-fiction à certains moments. Boombass Exactement. Auto-fiction involontaire, mais liée à ton souvenir, qui je pense amène ce petit côté… j’espère, un peu livre. Pas juste témoignage journalistique d’une époque, tu vois. LFB Oui, mais c’est ça qui est passionnant aussi, c’est ça aussi qui fait que c’est un page-turner » . Quand on rentre dans le livre, en fait, on n’a pas envie de le quitter. Boombass Ah ben c’est trop bien. C’est pour ça que ça m’a pris beaucoup de temps, je me suis dit tant qu’il fera pas cet effet-là, qu’il me fera pas cet effet-là, ce n’est pas bon. LFB Et du coup, la question se pose, c’est est-ce qu’on apprend à écrire comme on apprend la musique ? Et est-ce que tu as envisagé le livre comme on envisage une chanson, avec des drops, des moments plus calmes ? Boombass Alors, ça, oui. Il y a eu plusieurs périodes. Il y a eu une première période où… Et c’est très très proche, mais vraiment, très très proche de la musique dans une certaine direction. Et radicalement différent, parce que là tu mets des mots, et tu n’écris pas non plus une chanson, tu n’écris pas des paroles, et tu dois captiver. Là où t’es proche de la musique, c’est que tu sais que tu vas avoir, non pas un auditeur, mais un lecteur, donc c’est encore pire qu’un auditeur, parce que ce n’est pas du tout passif, la lecture. Si au bout de trois pages, tu t’ennuies, moi je le ferme le livre. LFB Pareil. Boombass Tout le monde, personne s’oblige à… Non, je vais le lire jusqu’à la fin alors que c’est chiant » ! Alors qu’un disque, tu peux… bon, tu te lèves, tu peux faire trois SMS, Oh, il est bien ce morceau ! », c’est très différent. Et oui, j’ai appris. Alors, le fait, c’est que j’ai fait comme la musique, comme j’ai quand même pas mal lu. Je ne suis pas non plus un lecteur fou, mais j’ai lu plus que la moyenne. Je me suis nourri de tout ce qui a pu me servir, comme en musique, où je me suis nourri des disques que j’ai écoutés. Mais il a fallu apprendre. Alors j’avais un BLED, j’avais tous les trucs de grammaire, parce qu’à l’école, j’étais un cancre, et à un moment, au bout de trente pages… Pendant trente pages, tu te dis Ah, ben ça va ! ». D’écrire. Puis après, tu relis cinquante pages, tu te dis Putain, le vocabulaire, la grammaire, là ça tourne en rond… » LFB Les synonymes ! Boombass Les synonymes… Tu dis 47 fois je », 37 fois ça, tu as mis de l’imparfait avec du plus-que parfait, c’est horrible. Tout ça… Donc voilà, il y a eu une année en fait de scolarité forcée rires, mais qui est géniale, qui m’a fait super tripper, et pendant laquelle j’étais dans le travail de mémoire aussi quoi. LFB C’est comme apprendre le solfège en fait quoi. Boombass C’est pareil en fait, c’est-à-dire qu’à un moment, tu te dis que c’est bizarre ton morceau, tu passes de sol mineur à un truc majeur et c’est inécoutable, mais parce qu’en fait, c’est des temps, etc. Donc il y a une grammaire musicale, et il y a une grammaire française, évidemment. Donc il y a eu, ouais, une bonne année d’apprentissage, de se remettre la tête là-dedans. Après, j’ai une copine qui m’a quand même pas mal aidé. Pour des choses de structure, ou… Parce que plus tu as de pages, et plus tu découvres que c’est bien d’avoir un œil extérieur qui te dit Mais là, on s’emmerde, là c’est bien ». Et après tu comprends, et donc voilà, c’est vrai que ça a été aussi long, mais passionnant. LFB Mais du coup, ça fait un peu… On passe de la musique à l’écriture, à du montage de cinéma, quoi. Boombass La dernière phase, c’était vraiment génial On était tous enfermés, là. C’est qu’au départ, tout le livre était à l’imparfait, plus-que-parfait… Genre un peu littéraire. Et hyper chiant. Parce que je ne suis pas Proust, ni Romain Gary, quoi. Et en fait, à un moment, j’ai regardé ce film, qui s’appelle 1917, qui est un long plan séquence. Je l’ai vu deux fois, en me disant mais c’est ça que je dois faire, en fait. Un plan séquence. J’aimerais réussir à ce que tu commences le bouquin, et en fait t’avances dans le temps… Et je me suis dit le présent, c’est génial ! LFB Et puis ça donne du rythme, en plus. Boombass J’ai tout réécrit. J’ai tout réécrit au présent, et fait ce truc de montage là, que deux copines m’avaient dit, et là, je me suis éclaté. Là, c’était le meilleur moment du bouquin, c’est de couper, de mettre, de dire Ah ouais, là c’est cool ». Et là, c’est très proche de la musique, quand t’as sept maquettes de quarante minutes, et que tu te dis Attends, là, il est où le refrain, il est où le truc ? ». C’est vraiment passionnant. LFB Et du coup, on en parlait un peu tout-à-l’heure, mais il y a eu cet évènement dramatique, type rupture, un peu. Boombass Ouais. Alors ça, c’était compliqué. LFB Est-ce que le livre t’a permis un peu de… clôturer ce chapitre de ta vie, te soigner ? Boombass Ben totalement. C’est tellement incroyable, d’avoir lancé ça, parce que j’aurais été totalement incapable d’écrire ce livre maintenant. Jamais de la vie je n’aurais pu me replonger… Si, en m’auto-centrant, mais je veux dire, l’idée, c’était de raconter ce qu’on vivait. Mais au-delà de ça, effectivement, ça m’a… je ne sais pas si c’est forcément beau comme terme, mais je pense avoir gagné du temps sur la guérison. Parce qu’une bonne partie, je m’étais déjà plongé dedans, en fait je n’ai eu qu’à pleurer, si on peut dire, pendant deux ans. Mais tout est… C’est assez incroyable. C’était écrit en fait, pour moi, et encore, bien sûr, il n’y a pas tout, mais j’avais déjà… Donc ouais, pour répondre à ta question, ça a été vraiment une guérison, une aide à la guérison, et hyper saine, puisque que c’était antécédent. Mais même si je pense qu’à quiconque ça arrive, si tu as la force de te mettre dedans, ça peut aider d’écrire. Même si tu n’as pas une vie musicale, mais on s’en fout. Même si tu ne lesors pas. C’est de mettre les mots, quoi. LFB Ouais, de verbaliser. Boombass Verbaliser, en fait, ça évite une psy, ouais. LFB Et est-ce que ça t’a aussi donné envie de retourner vers la musique ? Boombass Ah oui, ça, je ne l’ai pas perdu. C’est le premier truc que j’ai fait. C’est que je me suis retrouvé dans une situation hyper égocentrique, en me disant je suis tout-à-fait capable de le faire tout seul, je suis hyper bon. Et j’ai fait un album que je ne sortirai pas, j’ai fait plein de musique en les aboutissant, en les finissant, en allant jusqu’au bout, pour me rappeler… Un peu comme si tu perds la femme de ta vie ou si tu perds l’homme de ta vie, tout d’un coup, tu te dis Mais je sais faire à manger, je sais tenir une maison, je sais partir en vacances… Je sais faire tout ça tout seul ». LFB Et du coup, le Boombass » de la musique, ça va être Boombass », Hubert », ou ça va être quelque chose de complètement différent sur le futur ? Boombass Alors ça, c’est une bonne question. Mais je me demande… je pense qu’il faut que je reste Boombass, dans le sens où… Je ne peux pas être Cassius, ça n’a aucun sens, on était deux et réellement deux. Ce n’est pas comme si il y en avait un qui était sbire et qui pouvait tout faire tout seul et vice versa, donc ça, ça n’a aucun sens. J’ai hyper envie. On a beaucoup de belles choses, donc je pense que je préparerai un truc, je ne sais quand, pour clôturer Cassius d’une belle façon. Mais je vais rester sous le nom de Boombass, parce que par contre, ce que je sais, c’est que c’est déjà compliqué de changer… d’exister sous ce nom-là, si je rechange après, à moins d’avoir fait un disque avec 6000 tubes, mais ce n’est pas du tout le but de ce que je veux faire… Je vais rester sous le nom de Boombass. LFB Et justement, pour rester un peu sur la musique, moi j’ai adoré ton remix de Bandit Bandit. Boombass C’est vrai ? Trop cool ! Moi aussi j’adore ! LFB Ouais, je l’ai trouvé hyper… Limite cauchemardesque. Boombass Il est cauchemardesque. Effectivement, ouais. LFB Et du coup je me demandais, comment est-ce que tu vois ces nouveaux artistes qui arrivent dans la musique et qui mélangent un peu les genres, et qui s’autorisent justement à faire ce genre de choses, et comment tu choisis tes remixes ? Boombass Eh ben fait, moi je vois ça très bien. En fait… j’ai et on a fait notre carrière sur le mélange, la mixité des cultures, ma famille est mixte… Enfin tout ça, moi j’adore le mélange. Ca ne veut pas dire que c’est mieux, mais j’adore ça. Et je trouve ça super qu’aujourd’hui, justement la culture électronique se mélange au retour du grunge, qui va se mélanger à la techno à 150 de tempo. Tout se mélange. Après, tout n’est pas bien, mais je veux dire, il sortira forcément des choses importantes de toutes ces choses-là. Donc moi, là-dedans, je suis à fond. Et après, tu me demandais quoi, pardon ? LFB Comment tu choisissais tes remixes justement. Boombass Ah. Comment je choisis mes remixes, c’est assez simple. En général, je reçois une démo, j’écoute trente secondes. S’il y a une voix, je me dis si la voix est cool, et là, j’adorais la voix, je me suis dit wow, il y a un truc à faire, je l’ai pris. Et quand c’est des trucs instrus, si j’aime bien la personne, des fois je n’écoute même pas le morceau. Je dis envoie-moi les trucs, et je vois s’il y a un truc que je pioche dedans… LFB Et j’ai une dernière question est-ce que t’aurais des coups de coeur à nous partager, en musique, en films, en livres, des choses qui t’ont marqué récemment ? Boombass Ouais, en musique, là je suis en train de… Je vais prendre Spotify,. J’écoute plein plein de trucs, hyper instrumentaux. Et il y a un mec que j’adore. Enfin, je dis un mec, c’est peut-être un groupe, c’est peut-être une fille d’ailleurs. C’est Felbn. Il fait des trucs instrus hyper cools, pas hyper connus, tu vois. Ça, c’est mon coup de coeur cette semaine, tu verras, il y a des trucs… C’est très organique. Instru, mais vraiment dans le… le matin, là j’écoutais ça dans le train, c’est hyper cool. Et c’est une direction en fait, pas lui spécialement, mais cette musique instrumentale, des fois sans beat et tout, c’est vraiment la direction que je vais prendre, là. La musique pour kiffer, en fait. LFB Ouais. C’est important. Boombass J’adore le DJ, mais quand je dis que je suis trop vieux, c’est que je ne me sens plus à ma place. Non pas par ringardise, mais je veux dire, ça fait trente ans que j’en ai fait. Alors par contre, faire kiffer chez soi, j’adore l’idée. LFB Et tu te verrais revenir avec un groupe ? Boombass Ah ça… Je pense que ce sera le prochain truc. C’est que dès que j’ai la musique, je vais monter un super groupe. LFB Eh ben on a hâte. Boombass En fait un groupe de génies, et moi je voudrais faire le chef d’orchestre. Un peu comme quand Miles Davis faisait ses derniers concerts, tu sais, il faisait cinq minutes de solo, puis après il dirigeait tous les autres. Sans comparaison avec Miles Davis. LFB J’ai hâte de voir ça. Ben écoute, merci beaucoup. Boombass Merci, c’est moi. Retrouvez notre chronique du livre de Boombass par ici
Ausecours je ne me sens pas à la hauteur ! Avez-vous le syndrome de l’imposteur ? Chronique de Fanny Bauer-Motti Cabinet Fanny Bauer Motti Mis à jour le 05/09/14 11:20. Twitter; LinkedIn
J’entends de plus en plus souvent mes évoquer l’absence de légitimité. Le plus fréquemment, les arguments riment avec la notion de confiance en soi. Et, tout aussi souvent, cette légitimité » s’inscrit au plus profond de ce qu’ils ou elles ressentent d’eux ou d’elles-mêmes. Cette carence » est d’autant plus marquée chez de nombreuses femmes. Comment comprendre ce sentiment d’illégitimité ? Qu’en dit la psychologie ? Peut-on considérer qu’il y ait un rapport entre légitimité et confiance en soi ? Et, du coup, on en fait quoi ? Petit tour d’horizon de la légitimité Permettez-moi une petite disgression explicative… Lorsque l’on se penche sur le sens premier de la légitimité, il se fonde textuellement dans le droit, la justice. Sa définition se réfère au droit naturel de ce qui est juste en soi » à l’inverse du droit dit positif » le droit des lois écrites qui définit la légalité ». Si un système de préférence démocratique est légitime au sens du choix consenti et éclairé des élites, il se doit d’apposer, à son tour, des règles et des lois qui suivent des directives justes, équitables sur des bases toutes aussi éthiques et morales. On va ainsi considérer qu’une décision sera légitime selon différents critères come les circonstances, les personnes, les objectifs. Pourtant, dans notre vocabulaire commun, la notion de légitimité est surtout connotée professionnellement. On va ainsi penser qu’une personne est à sa place légitime selon un certain bagage diplômes, expériences etc.. Il y aurait un rapport de cause à effets entre ce que je possède et ce que je suis. Ces liens directs entre compétences, diplômes et autres sont les moyens de valider une place, un emploi, un rôle. Ils soulèvent régulièrement la question de l’occupation de certains postes selon des critères jugés objectifs mais qui peuvent, sous certaines autres conditions, bien subjectifs En effet, les métiers avec des titres protégés ne peuvent être occupés sans leurs obtentions c’est le cas du métier de psychologue En continuant les recherches, est sortie une autre définition de la légitimité celle des naissances dites légitimes » issues d’une union reconnue par le groupe sociale via un rite comme le mariage. Pur mélange entre nature et culture quoi de plus légitime qu’une naissance ?, elle soulève la part du social dans les parcours pourtant libres et naturels entre deux adultes consentants. Le concept de légitimité et la psychologie En approfondissant la question de la légitimité en psychologie, ressortent des réflexions assez étonnantes. Soit vient celle concernant la légitimité du psychologue en tant que ce qui en soit, a le mérite de faire grandir une science balbutiante et anciennement plutôt critiquée. Soit émerge le débat sur la force des instances, croyances et autres sur ce qui est ou non légitime. On pourrait alors en déduire que la légitimité est surtout culturelle. En effet, si je me réfère à mon groupe d’appartenance plus ou moins élargi pour me considérer ou juger quelqu’un de légitime, je serai forcément par tout ce que porte mon groupe de référence avec son lot de religion, repères et règles plus ou moins explicites. Et, tout en restant au conditionnel, nous pourrions considérer que les référents à la légitimité ont plus à voir avec la psychologie sociale et ses études des groupes qu’avec la thérapeutique… Pourtant, ce mot revient en boucle dans les séances. Et, quand on fait des recherches plus poussées encore, peu de résultats concrets, scientifiques au sens premier du terme mais des séries complètes d’interrogations entre légitimité, confiance en soi voire imposture… Mais, le terme n’est-il pas galvaudé de fait ? Après tout, comme expliqué plus haut, la légitimité a d’abord un rapport avec la loi » bon, il nous faudrait lancer un grand débat philosophique sur la légitimité même de ces lois… !. Pourtant, il s’agit bien de souffrances quand elle est évoquée. Donc, elle mérite d’être entendue et, même, traitée. Je vais donc parler d’un sentiment de légitimité. On s’attachera donc bien à la partie affective de la personne et pas seulement à une catégorisation en lien ni avec des codes ni l’espace professionnel. Petite tentative de définition du sentiment de légitimité Afin de bien distinguer la confiance, l’imposture et la légitimité, nous pourrions poser qu’avoir le sentiment d’être légitime ce serait se penser à la bonne place et en empruntant un peu à la justice dans son bon droit. Je prendrai 3 exemples directement empruntés à des expériences partagées en séances – Vous êtes à un dîner. Tous les convives vous paraissent captivants, érudits. Vous les écoutez et finissez par vous convaincre que vous n’avez rien d’aussi intéressant à dire, à apporter. Vous vous enfermez dans un silence poli mais qui vous plonge dans un absolu sentiment d’illégitimité à être parmi eux. – Vous participez à une réunion avec d’autres parents au parc pendant que vos enfants jouent un peu plus loin. Un des parents fait une remarque plutôt déguisée mais que vous pressentez parfaitement comme désobligeante sur votre enfant. Le groupe entier rit. Vous restez mais, là encore, – Lors d’une réunion, votre distribue les prochains dossiers à traiter. Vous êtes déjà et votre le sait pertinemment. de vos collègue refuse un des dossiers au prétexte qu’il ou elle n’aime pas ce genre de dossier. Vous non plus. Pourtant, c’est à vous qu’il sera donné parce que vous ne vous êtes pas Dans ces 3 situations, après analyse, beaucoup évoqueraient le manque de confiance en soi. Pourtant, le véritable point commun ici est bien dans le positionnement par rapport aux autres. Dans l’exemple du dîner, ma patiente a scanné » puis déduit les niveaux » des autres présents sans jamais interroger sa valeur mais en évaluant celles des autres. Pour la critique à peine dissimulée sur l’enfant, le rire du reste du groupe a envoyé un signal social il y avait une sorte d’accord entre les membres du groupe. Ce qui remettait en question son propre positionnement vis-à-vis du groupe en cas de désaccord de sa part. On comprendra plus tard que d’autres enjeux se jouent dans ce même groupe. Et, enfin, pour la réunion, le positionnement rapide du ou de la collègue suivi d’un je n’aime pas » rend toute forme de négociation compliquée entre postures professionnelles, reconnaissance par la hiérarchie et poser son non » face à un je n’aime pas ». Le sentiment de légitimité n’est pas toujours lié au manque de confiance en soi qui est aussi à réfléchir. Mais bien à sa difficulté à se positionner en se considérant en droit de le faire par rapport aux autres ! A la différence d’un système de lois qui décrète ce qui est ou n’est pas légitime, le sentiment de légitimité me fait me positionner comme en subordination aux différents groupes dans lesquels j’évolue. Je vais me juger et non plus analyser de façon bienveillante la situation dans laquelle je suis. C’est parmi les autres que j’évalue de façons totalement subjective si je suis ou non légitime. Aucun modèle, aucun code prédéfini mais bien un sentiment subjectif de la situation que je subis. Le sentiment de légitimité serait donc ma propre appréciation de ma place et de mon droit à la prendre. Outils et pratiques pour développer mon sentiment de légitimité C’est ici que la psychologie en termes thérapeutiques intervient Il est important pour développer ce sentiment de légitimité de repenser les places et positionnements que j’ai non seulement l’habitude de prendre mais aussi de donner à autrui. Je peux le faire via l’analyse de mon histoire. Grâce au travail sur soi-même, la meilleure compréhension de soi et surtout la meilleure appréhension de soi, je vais pouvoir prendre conscience de la valeur que je porte à mon environnement et à moi-même Ce sentiment de légitimité se construit au travers de la qualité de nos attachements, eux-mêmes en évolution. Ainsi, en me comprenant mieux, je peux activer des leviers spécifiques pour dépasser cette problématique. Les outils thérapeutiques et ceux issus de la psychologie positive sont parfaitement adaptés. Avec le ou la psychologue, cette rencontre avec moi-même, me donne, enfin, le sentiment de toute ma légitimité.
Jene vois quasiment pas, pour la simple raison que je n'aime pas trop le goût des alcools.J'aime bien sortir le soir avec mes amis mais des que je me retrouve à une soirée chez quelqu'un (les boites et les bars ne me dérange pas) et qu'il y a beaucoup d'alcool je ne me sens pas du tout à ma place. Je me pose beaucoup de questions par
Salut à tous !Je suis dans une situation assez compliquée et je ne sais plus vraiment ce que je peux faire. J'aimerais avoir un maximum de conseils. Je vais tenter de vous résumer le truc. Merci d'avance à ceux qui prendront le temps de lire. Donc actuellement je suis en seconde année de BTS Services informatiques aux organisations, en spécialité développement il y a deux spés, dév ou réseau. J'ai donc intégré ce BTS après avoir passé un bac STI2D. Malheureusement tout ne s'est pas déroulé comme prévu il se trouve que mon parcours en STI puis en SIO a été une suite de désillusions et d'échecs multiples. À l'heure actuelle la situation devient critique et l'impact sur mon état moral, confiance en moi... commence à être par le commencement. J'en suis venu à faire ce bac spé SIN et puis par la suite SIO parce qu'à ce moment-là je me disais que je voulais faire de l'informatique du développement Web notamment. En fait je suis passionné par l'informatique depuis que je suis petit, et je me suis jamais vraiment posé de question sur mon avenir. Pour moi c'était évident que ça allait être dans ce domaine. Je m'intéresse à beaucoup de domaines différents et celui-ci prédomine un peu sur tout le il se trouve qu'à l'école j'ai toujours été quelqu'un de littéraire. Et en fait, les matières scientifiques et les concepts abstraits/théoriques de façon plus générale, particulièrement les mathématiques, sont depuis toujours totalement abstraites et incompréhensibles pour moi. J'ai un gros blocage avec ça depuis la nuit des temps. Pour donner l'exemple des maths, mon cerveau n'arrive pas à en tirer quoi que ce soit, même certains concepts pourtant jugés très simples. Le souci a commencé à se présenter de manière sérieuse vers le CM2, puis par la suite ça n'a été qu'une dégringolade jusqu'à ce que j'atteigne le néant. Travailler n'y change malheureusement pas grand chose même si c'est un petit peu moins pire ces dernières années sur deux-trois notions de maths. À l'inverse, j'ai toujours été très à l'aise dans les disciplines plus littéraires, et j'ai toujours particulièrement apprécié celles-ci. Le français mais aussi les langues, l'histoire-géo ou la si vous ne connaissez pas le programme de STI2D, il faut savoir que celui-ci est composé presque exclusivement d'enseignements théoriques et surtout de mathématiques on en fait absolument partout, tout le temps. Cette fillière n'offre quasiment aucune place pour le concret, tout se base sur des formules et des schémas il n'y a même pas de programmation, ou très peu, bref c'en est effrayant. En allant en STI2D je m'attendais à faire de l'informatique et de l'électronique. On m'a vendu du rêve ; tout ça pour qu'au final je me retrouve dans une classe remplie de Jean-Matheux où j'étais loin derrière, à contempler mes schémas électriques et autres formules en me demandant quand est-ce qu'on ferait - enfin - un peu d'informatique. SpoilAfficherMasquerÇa n'est pas exclusif à la STI2D, je me suis rendu compte au fil des années que l'enseignement en France était en fait totalement centré sur deux matières les maths et l'anglais. Les différentes filières ou formations ne sont qu'une fine couche de peinture qui vient se greffer à tout ça, et cette couche sera toujours méprisée et sous-coefficientée par rapport au reste. M'enfin c'est un autre débat. Et voilà que je suis par la suite tombé dans un piège similaire en candidatant pour le BTS SIO. Premier point les enseignements théoriques. Même si je suis resté bon dernier j'ai pu avoir un tout petit peu moins de mal avec certains chapitres de maths parce que ce sont des maths plus appliquées aux domaines de l'informatique. Ensuite j'ai commencé à me frotter à certaines notions en informatique, qui ont une logique qui là encore m'échappe complètement. Je pense par exemple au SQL pour ceux qui ne connaissent pas, un langage et une technologie de gestion de bases de données. Je ne comprends rien du tout aux requêtes, c'est d'un flou absolu pour moi. Et je ne parle même pas des modèles conceptuels de données ou autres joyeusetés. Je peux aussi parler de la programmation orientée objet au bout d'un an je sais à peine coder une classe, c'pas mal, etc. Second point. Les enseignements de spécialité sont intégralement basés sur une chose les ENTREPRISES. Ça s'en ressent tout le temps et jusque dans les moindres confins de nos TP. Par exemple chaque exercice sur les bases de données sera centré autour d'une base "employés", chaque étude de cas se présente sous la forme d'une entreprise pour laquelle il faut réaliser une mission... Et le plus gênant dans tout ça on t'impose de A à Z comment faire les choses. En gros, si tu fais un programme, tu dois faire telle fonction de TELLE MANIÈRE et PAS autrement, parce que "oui c'est une convention, comme ça c'est plus facile à maintenir par un autre développeur de l'entreprise où tu travailleras". Pour les connaisseurs, on est absolument obligés de n'utiliser QUE de l'orienté objet, du MVC, etc etc... On est confiné dans plein de façons de faire et autres standards spécifiques qu'on est obligé d'utiliser. Ça vous paraît sûrement très cohérent, et si le but est juste de réaliser une prestation sans âme pour une société je peux comprendre... Mais ça n'est pas du tout ce que je recherche... Au final je me retrouve dans l'impasse, avec de graves difficultés et aucune motivation pour remonter la pente ; bien que j'essaie sans cesse, sans grand succès. Ces derniers temps j'y ai repensé et je commence vraiment à me demander c'est vraiment ce qui me correspond. Maintenant quand j'y pense je me dis que conserver l'informatique seulement en tant que loisir, en codant mes petits trucs comme je voulais dans mon coin, aurait été la voie à suivre. Le BTS ce n'est plus l'école mais c'est une formation professionnelle, où on vous forme à servir une entreprise et c'est encore + vrai pour ce BTS-ci, au point que j'avais lu que le programme a été pensé par les entreprises justement et rien d'autre. Et ça je n'en ai réellement pris conscience que tout je suis donc dernier de ma classe loin derrière les autres dans les matières de spécialité développement, idem en maths évidemment... En fait la matière où je m'en sors le plus c'est le français, et c'est d'ailleurs le seul cours que j'apprécie vraiment. Mon niveau en anglais aussi est pas ouf mais je commence petit à petit à remonter la pente, j'ai moins de difficultés dans les domaines littéraires donc c'est autre chose. Et puis l'atmosphère du cours est largement plus reste des matières j'aime vraiment pas et je me sens pas bien du tout pendant les cours à cause de mes difficultés et de l'"atmosphère" qui y règne. Genre je vois tout le monde être loin devant moi et moi être loin derrière, et ça me rend très triste. Et y'a aussi le côté "mentalité", pour vous donner un exemple très concret le prof de maths qui rend les copies, ils ont tous eu entre 14 et 20 mais la moitié sont en mode "ah merde, j'ai raté", à forcer comme des demeurés... Pendant que moi je suis là avec mon 3/20 et mon seum. Enfin bref y'a cette atmosphère assez spécifique dans quelques matières, ça + ne jamais rien capter et toujours être le type qui a la pire note à chaque DS... je supporte difficilement il faut bien le l'heure actuelle je ne sais vraiment plus quoi faire. J'ai la sensation d'avoir totalement raté mon parcours scolaire, d'avoir fait tous les mauvais choix possibles, et de ne plus pouvoir y faire grand chose. Dès que j'essaie de reprendre les notions je me noie aussitôt, je ne comprends rien, j'ai l'impression d'atterir dans une autre dimension. Et le peu de progrès que je peux faire est entâché par un considérable manque de motivation. Je commence sérieusement à me demander si je suis vraiment à ma place en BTS d'informatique ; si au final je ne ferais pas mieux de me réorienter vers une voie littéraire. Puis bon même si je voulais je ne peux pas le faire maintenant, c'est trop tard ; j'ai entamé ma seconde année et je pense pas que mes parents l'entendraient de cette voilà, je suis dans l'impasse la plus totale ; rongé continuellement par le sentiment d'échec quand tu es le dernier partout et qu'en + tu as pas énormément de gens pour t'entourer, l'impact sur ta confiance en toi est assez monstrueux et n'arrivant pas à changer le cours des choses et je suis absolument pas/plus motivé de toute façon. Je ne sais pas ce que je devrais que vous me donneriez comme conseils ? Quelqu'un est-il déjà passé par là ? Qu'est-ce que je peux faire pour me sortir de cette situation ?Je vous remercie d'avoir pris le temps de me lire. Je suis désolé d'avoir fait aussi long, c'était difficile de synthésiter davantage. J'attends vos réactions avec impatience ; je peux bien sûr donner des précisions sur mon parcours ou autre si nécessaire.
P comme PÂRIS ! Emmanuel Schaeffer. Éditeur: l'Harmattan. Collection / Série: Rue des écoles . Prix de vente au public (TTC) : 17,50 € 170 pages ; 21,5 x 13,5 cm ; broché
International Guerre en Ukraine Rafael Mariano Grossi On ne peut pas ajouter au drame de cette guerre un accident nucléaire » Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique espère pouvoir se rendre très prochainement sur le site, occupé par les Russes. Read in English Article réservé aux abonnés Après avoir rencontré des responsables russes à Istanbul, le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique AIEA, Rafael Mariano Grossi, était à Paris, jeudi 25 août, pour discuter avec Emmanuel Macron de sa future visite, probable », sur le site de la centrale nucléaire de Zaporijia, en Ukraine. Une mission délicate, explique-t-il dans un entretien au Monde, alors que la sûreté de la plus grande centrale d’Europe est mise à mal par la guerre. Lire aussi Guerre en Ukraine Le personnel de la centrale de Zaporijia est épuisé et travaille dans des conditions très difficiles, ce qui augmente le risque d’erreur humaine » Vous êtes optimiste quant au fait de pouvoir aller rapidement à Zaporijia. Tous les obstacles à cette mission sont-ils levés ? Il y a des enjeux politiques, techniques et logistiques à cette visite. Au niveau politique, auparavant, tout le monde n’était pas aligné. Il y a d’abord eu des objections du côté ukrainien, puis du côté russe… Mais, depuis mon intervention au Conseil de sécurité des Nations unies, le 11 août, j’ai senti une impulsion nouvelle. Ce jour-là, les quinze membres du Conseil et l’Ukraine ont pris la parole. Et tous ont fini par se mettre d’accord, en dépit des différences politiques évidentes et des accusations mutuelles, quant à la nécessité de ce déplacement de l’agence en Ukraine. La communauté internationale a compris que le risque était trop important on ne peut pas ajouter au drame de cette guerre un accident nucléaire. Lire aussi Article réservé à nos abonnés Guerre en Ukraine la centrale nucléaire de Zaporijia frôle de nouveau la catastrophe Reste des questions de logistique. C’est un long trajet, l’Ukraine est vaste et il faut la traverser dans des conditions de sécurité qui ne sont pas idéales. Nous n’avons pas de blindés, nous devons compter sur l’appui des véhicules des Nations unies… C’est une opération où les forces militaires des deux camps doivent travailler ensemble à un moment donné, par la force des choses, nous passerons des mains ukrainiennes aux mains russes, qui contrôlent Zaporijia. Il nous faut donc des garanties de sécurité. Par ailleurs, mon intention est qu’après cette mission, des experts de l’agence puissent rester en permanence à Zaporijia, et je travaille à un accord en ce sens. A quoi cette mission peut-elle servir ? Elle vise la sécurité et la sûreté de l’installation, c’est-à-dire son fonctionnement normal et sans entrave. Nous commencerons par un état des lieux de la situation avant de réparer l’essentiel, de remettre en route les systèmes de transmission qui ont été endommagés. Nous allons également inspecter les piscines d’entreposage du combustible usé et nous attaquer à la question sensible de l’approvisionnement en électricité, qui est indispensable au refroidissement des réacteurs. C’est un problème récurrent depuis le début des opérations militaires. L’accident de [la centrale nucléaire de] Fukushima [au Japon, en 2011] a d’ailleurs eu lieu parce qu’il n’y avait plus de système de refroidissement. Il vous reste de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Questiond’un visiteur : B onjour je voudrais avoir une réponse a une question que je me pose, tout d’abord je tiens a dire que je ne suis pas croyant, enfin je n’exclu pas la possibilité que dieu existe mais je ne sais pas trop quoi en penser. J’aimerai vous expliquer ma situation, je suis agé de 20 ans, et je suis en couple avec une fille depuis plus d’un an. Ma rencontre avec
Trop souvent nous nous laissons contrôler par notre humeur, ce qui nous mène à la procrastination, au manque d’exercice, à une mauvaise alimentation, à des distractions en ligne constantes, et plus encore. L’humeur est un mauvais indicateur quant à ce que vous devriez faire ou non. Considérez les exemples suivants Vous voulez écrire un livre, ou vous vous engagez à écrire tous les matins. Quand vient le moment d’écrire, vous ressentez plutôt l’envie d’aller vous balader sur vos sites préférés, et vous ne vous sentez pas trop d’écrire. Donc vous repoussez l’écriture. Toute bonne procrastination commence comme ça. Vous vous dites que vous allez faire du sport aujourd’hui… mais au moment de faire du sport, vous êtes fatigué. Donc vous le repoussez et vous dites que vous le ferez demain. Vous prévoyez de méditer, mais à la place vous êtes distrait par votre téléphone. Jeter un œil à votre téléphone est toujours un truc que vous êtes d’humeur à faire, mais c’est rarement le cas de la méditation. Vous vous créez un plan de repas sains, mais l’après-midi vous avez envie de grignoter, donc vous mangez des chips ou des pâtisseries. Vous n’êtes en général pas d’humeur pour les légumes, mais vous êtes toujours partant pour du salé, du sucré, du frit, ou du gras. Laisser votre humeur dicter vos actions mène à la procrastination, à la distraction, au manque d’exercice, à une mauvaise alimentation, et à de mauvaises habitudes. Comment s’y prendre pour arranger ça ? Décidez de vos actions plus intelligemment soit quelque chose va vous mener vers l’accomplissement de ce que vous voulez, soit c’est bon pour vous, soit cela va aider les autres. Prenez ces décisions à l’avance, et n’écoutez pas votre humeur. Quand vient le moment de passer à l’action, au lieu de vous dire Je ne le sens pas » ou simplement agir selon votre humeur et ainsi céder à la procrastination, dites plutôt 1. Cela fait partie de mon plan, je dois le faire. 2. L’ancien moi a dit de le faire, et le futur moi va m’en remercier, donc je vais le faire. 3. Une fois que j’aurai commencé, je serai content de l’avoir fait. Tout ce que j’ai à faire est de faire le premier petit pas. 4. Je n’ai pas besoin de prendre une décision ou d’y réfléchir. C’est déjà décidé. 5. C’est un acte de compassion pour moi-même. Un acte d’amour. Je vais agir par amour et ne pas céder à la procrastination. 6. Je fais cela pour les autres, pour leur montrer l’exemple, pour rendre le monde meilleur. 7. Oui, le coup du juste pour cette fois » n’est pas bon pour moi. Il ne faut pas que je tombe dans mes vieux pièges. 8. C’est l’heure d’aller travailler comme un vrai pro. Les meilleurs écrivains, athlètes ou entrepreneurs ne font pas leur travail ou leurs exercices seulement quand ils se sentent d’humeur. De même, ils ne le font pas uniquement quand l’envie leur en prend. Ils se remuent tous les jours et vont travailler. C’est de cette façon que vous allez aborder vos décisions à partir de maintenant vous remuer comme il est prévu et le faire. Vous allez faire bien plus de choses, accomplir des choses incroyables, être en super forme, et méditer comme un maître zen. Quels supers bienfaits pour un petit changement d’habitudes en mode coup de pied aux fesses ». Article original écrit par Léo Babauta. Je vous invite pour finir à voir la vidéo suivante. Elle présente deux techniques très simples qui peuvent vous aider à arrêter de céder à la procrastination, peu importe votre humeur. Crédits photo © FJstudio – Fotolia Articles similaires
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je ne me sens pas à ma place