Enapplication de l’article 646 du code civil : « tout propriétaire peut obliger son voisin au bornage de leur propriété contigu. Le bornage se fait à frais communs » et consiste à déterminer par des marques apparentes appelées borne, la limite séparative de deux propriétés. Le bornage est demandé par un propriétaire lorsque
Les servitudes de vue répondent à la règlementation la plus ancienne du domaine de la construction. En effet, elles datent de 1804, date de promulgation du Code civil ! Cependant, beaucoup oublient encore les règles de distances minimales des ouvertures ou balcons par rapport à une propriété voisine. Faisons le point sur la réglementation et sur les conditions d’acquisition et disparition d’une servitude de vue. Qu’est-ce qu’une servitude de vue ? Une servitude est une contrainte qui s’impose au propriétaire d’un bien au profit du propriétaire d’un autre bien. Deux types de servitude de vue existent la servitude de vue légale ». Le Code civil cherche à préserver l’intimité de chacun en limitant les vues entre deux propriétés contigües. Ainsi, il impose des distances minimales d’implantation des ouvertures entre deux propriétés voisines. Dans ce cas, c’est la loi qui fixe la servitude. C’est pourquoi on l’appelle servitude légale ».la servitude de vue acquise » établie par le fait de l’homme. Il existe plusieurs modes d’acquisition d’une servitude de vue voir paragraphe en fin d’article. Ainsi, lorsque vous bénéficiez d’une servitude de vue pour votre ouverture donnant sur une propriété voisine, le voisin ne pourra pas l’obstruer. Ce dernier devra en outre respecter les distances minimales imposées par le Code civil. Quelle qu’en soit l’origine, la servitude de vue s’applique aux éléments suivants qui génèrent des vues Ouverture en façade ou toiture fenêtre, porte-fenêtre, fenêtre de toit, lucarne ;Élément bâti extérieur avec plancher accessible terrasse surélevée, balcon, loggia, escalier. Attention, une fenêtre de toit type Velux est bien génératrice de vue et ce même s’il y a besoin d’un escabeau pour que la vue soit possible Civ. 3ème, 19/01/2005, n° Il faudra donc implanter tout Velux selon les distances minimales décrites ci-après. Quelles distances minimales vis à vis d’une propriété voisine ? Le Code civil distingue deux configurations, suivant l’orientation de la vue. Vue droite Toute ouverture ou élément bâti extérieur devront être implantés à plus de 1,90 m de la propriété voisine art. 678 Vue oblique En cas de vue oblique, les ouvertures devront alors être implantées à plus de 0,60 m de la propriété voisine art. 679 Dérogations et cas particuliers Les règles précédentes ne sont pas applicables dans les cas suivants vous bénéficiez déjà d’une servitude de passage sur la propriété voisine. Vous pouvez donc librement créer des ouvertures dans votre mur donnant sur cette servitude ;il y a une voie publique entre votre propriété et la propriété voisine sur laquelle s’exerce la vue. Attention au trouble anormal de voisinage ! Respecter les servitudes de vue légales ne vous garantit pas d’être à l’abri de poursuites. Il est en effet possible de causer un trouble de voisinage pour perte d’intimité en créant des vues plongeantes plus lointaines que celles décrites ci-avant. Nous vous conseillons la lecture de notre article sur la perte d’intimité pour en savoir davantage sur le sujet. Quelles règles d’ouvertures sur un mur en limite de propriété ? Ouverture dans un mur mitoyen Il est interdit de créer toute ouverture, quelle qu’elle soit, dans un mur mitoyen. Toutefois, vous pourrez la créer si vous obtenez l’accord du voisin concerné art. 675 Ouverture dans un mur non mitoyen situé en limite de propriété Lorsqu’un mur situé sur la limite de propriété vous appartient entièrement, vous pourrez y créer uniquement des jours de souffrance. Vous n’avez pas besoin d’obtenir l’accord du voisin pour réaliser ce type d’ouverture. Un jour de souffrance est une ouverture avec menuiserie fixe qu’on ne peut ouvrir et vitrage translucide type verre dépoli. Ainsi, il laisse passer la lumière mais pas l’air ni le regard. La loi ne réglemente pas la dimension des jours de souffrance, mais elle réglemente leur emplacement. En rez-de-chaussée, vous devrez le placer à plus de 2,60 m de hauteur par rapport au plancher de votre pièce. En étage, il devra être au-delà de 1,90 m par rapport au plancher de cet étage art. 676 La création d’un jour de souffrance est un droit si vous êtes propriétaire du mur. Cependant, cela ne crée pas pour autant de servitude de vue à votre profit. Ainsi, le voisin a tout à fait le droit d’obstruer ce jour par une construction ou de la végétation. On notera enfin qu’on ne considère pas les parois en briques de verre comme des jours de souffrance. Ce type d’ouvrage est assimilable à une partie constitutive du mur et son emplacement en hauteur est donc libre. Comment acquérir une servitude de vue ? Il est possible d’acquérir une servitude de vue selon les modalités suivantes Prescription trentenaire. Lorsque vous n’avez pas respecté les distances légales et sans contestation de votre voisin, vous bénéficiez automatiquement d’une servitude de vue 30 ans après création de la vue art. 690 Il faudra cependant être en mesure de prouver la date de création de la vue en avec votre voisin. Pour vous affranchir des distances minimales imposées par le Code civil, vous pouvez passer une convention avec votre voisin. Nous conseillons vivement de déposer cette convention chez un notaire. Ainsi, la servitude s’appliquera aux futurs du père de famille en cas de division foncière. Concrètement, il peut arriver qu’en cas de division de terrain, une ouverture existante ne respecte pas les distances légales vis à vis de la nouvelle limite créée. Dans ce cas, cette ouverture bénéficie automatiquement d’une servitude de vue. Une servitude de vue peut également disparaître par prescription trentenaire ou suite à un accord entre voisins. Le propriétaire qui subit la servitude de vue acquise doit absolument respecter les distances minimales imposées par le Code civil. Il ne pourra donc pas construire à moins de 1,90 m vue droite ou 0,60 m vue oblique de l’ouverture bénéficiant de la servitude. CONSEIL D’ARCHITECTE EN LIGNE Réponse de M. Périé architecte sous 48H – 35€ TTC À lire sur le même sujet Perte de vue et trouble anormal de voisinagePerte d’intimité et trouble anormal de voisinageLa servitude de tour d’échelle ou droit d’échelle Vous avez une question au sujet de cet article ?Laissez un commentaire ci-dessous, nous vous répondrons dans les plus brefs délais.* * Devant l’afflux de questions personnelles, nous avons choisi de ne répondre gratuitement qu’aux simples demandes de précisions sur le contenu de l’article. Pour toute demande de conseil personnalisé, nous vous proposons d’utiliser notre service de consultation en ligne. Merci pour votre compréhension.
Ilfaut distinguer deux notions différentes : mur mitoyen et mur privatif. Normalement, le titre de propriété doit mentionner la nature privative ou mitoyenne d'un mur. En l'absence d'indication, un des 2 propriétaires peut invoquer à son bénéfice la prescription acquisitive pour faire valoir la mitoyenneté du mur.
Vous souhaitez acheter votre maison mais vous ne savez pas si vous devez investir dans une habitation ancienne ou faire construire votre logement ? La rédaction vous aide à y voir plus clair. Entre la signature du contrat de construction, et la remise des clés de votre maison, comptez environ 12 mois. © Dieter Heinemann/Westend61 Acheter votre maison vous offre le charme de l’ancien... Si vous envisagez d’acheter une maison, sachez que le premier atout est bien-sûr la rapidité de l’opération vous pouvez poser vos valises très rapidement, bien que l’on compte généralement entre 3 et 4 mois entre la signature du compromis de vente et la signature de l’acte de vente définitif chez le notaire et donc la remise des clés. Bien-sûr, cette règle ne vaut que si vous ne prévoyez pas de faire de travaux en amont. Les maisons anciennes sont souvent mieux situées que vous soyez dans une ville ou dans un village, on les retrouve généralement au centre-ville, à proximité des transports, des écoles et des commerces. Tous les goûts sont dans la nature, et si vous êtes de ceux qui apprécient le charme rustique d’une vieille bâtisse en grosses pierres, vous serez forcément tenté par une maison à vendre. Bon à savoir L’achat d’une maison représente un investissement qui peut s’avérer rentable sur le long terme si vous effectuez des travaux de rénovation afin d’améliorer l’isolation, de remise à neuf du système électrique ou si vous rafraîchissez le revêtement des pièces, vous revaloriserez ce bien que vous pourrez revendre plus cher. Les maisons anciennes nécessitent bien souvent des travaux d'isolation Si elles sont rarement dénuées de charme, on peut malgré tout relever que ces maisons anciennes sont bien souvent de véritables passoires énergétiques. Il vous faudra donc trancher entre conserver le bâtiment en l’état, quitte à payer de lourdes factures d’énergie, ou bien envisager de gros travaux qui vous demanderont une dépense importante d’un coup. L’achat d’un bien dans l’ancien nécessitera de votre part une précision à toute épreuve quant à votre projet, afin de bien définir ce qui correspond à vos besoins, que ce soit en terme de taille au m², du nombre de pièces, de leur disposition, de leur emplacement, de leur aménagement… car déplacer des murs dans une maison existante signifie engager des travaux coûteux, et bien souvent c'est même impossible. Conseils SeLoger Le bon compromis entre l’achat et la construction peut résider dans le fait d’acheter une maison à rénover. Vous l’achèterez pour une somme modique, et grâce à votre budget restant, vous pourrez la remettre totalement à neuf et cumuler ainsi les principaux avantages de l’ancien avec les principaux avantages du neuf. Faire construire une maison qui vous ressemble ! L’avantage principal d’une maison neuve que vous faites construite, c’est évidemment qu’elle vous ressemble totalement. Elle a été conçue sur-mesure en tous points, en fonction de vos besoins et de vos goûts. De plus, comme vous êtes accompagné par un constructeur, voire par un architecte, vous pouvez absolument tout envisager et tout anticiper avant même le début des travaux. Ainsi, vous pouvez prévoir la future consommation énergétique, l’orientation de la maison, la disposition de chacune des pièces, les équipements, et même les évolutions futures surélévation, agrandissement…. Vous pouvez donc voir encore plus loin que la date de votre installation, et décider de concevoir une maison qui sera ne sera pas obsolète dans quelques années. Sans compter qu’une maison neuve est obligatoirement conçue selon les dernières normes en vigueur thermiques avec la RT 2012, acoustiques, d'isolation vous êtes donc assuré d’obtenir une maison qui bénéficie de doubles vitrages, d’une VMC, d’un système électrique sans danger, d’une isolation efficace, etc. Bon à savoir Avec une maison neuve, vous n’aurez aucun travaux à prévoir avant longtemps. Vous aurez peut-être un peu d’entretien à effectuer sur certains éléments et équipements de la maison, mais vous n’aurez pas de travaux conséquents à effectuer, d’autant que la garantie décennale vous couvre durant 10 ans. Maison neuve plus cher à l'achat mais des économies sur le long terme A taille équivalente, vous paierez plus cher au m² une maison neuve par rapport à une maison dans l’ancien. Mais ce surcôut sera vite amorti par les économies d'énergie que vous réaliserez. La recherche du bon constructeur est un travail de longue haleine qui ne se fait pas du jour au lendemain. Vous allez devoir chercher, contacter, comparer, discuter, avant de vous prononcer, et sans avoir la garantie absolue d’avoir fait le bon choix, jusqu’à la remise des clés. Vous devez également prendre en compte les délais de construction qui sont importants et qui vous demanderont une bonne organisation. En effet, vous devrez compter en moyenne une année entière entre la signature du contrat de construction, et la remise des clés de votre maison. Conseil SeLoger Pour faire votre choix entre achat et construction, regardez plus loin dans vos projets si vous pensez rester moins de 3 ans dans la ville où vous comptez vous installer, la construction n’est probablement pas la meilleure solution, car elle vous demandera déjà une année d’attente et beaucoup d’investissement en terme de temps et d’argent, mais vos efforts ne seront pas récompensés en si peu de temps.
Limportante différence de prix au m2 entre un terrain constructible et un terrain non constructible conduit un certain nombre de propriétaires à souhaiter que leur parcelle soit classée en zone constructible. Face au PLU, les recours existent et sont très souvent employés. Point à noter : il y a encore des communes qui n’ont pas
Lorsque des travaux sont envisagés sur une construction existante, la déclaration préalable ou la demande de permis de construire n’a pas à porter sur cette construction mais uniquement sur les travaux projetés. Il en va différemment lorsque ces derniers portent sur une construction irrégulière ou non conforme aux règles en vigueur. Les travaux exécutés sur les constructions existantes sont en principe dispensés de toute formalité au titre du code de l’urbanisme [1]. Ils doivent cependant, lorsque leur importance, leur localisation ou leur nature l’exige, faire l’objet d’une déclaration préalable [2] ou être soumis à permis de construire [3]. La demande n’a toutefois pas à porter sur la construction existante, et l’autorité administrative ne doit s’opposer aux travaux envisagés que si ces derniers méconnaissent les règles en vigueur. Mais encore faut-il pour cela que la construction n’ait pas été irrégulièrement édifiée et qu’elle ne soit pas devenue, du fait de l’évolution des règles applicables, non-conformes au droit de l’urbanisme. Autrement, en effet, les travaux ne pourront être entrepris que sous certaines réserves. I – Les travaux portant sur des constructions irrégulières Une construction irrégulière est une construction qui a été édifiée Sans autorisation. C’est le cas par exemple lorsqu’un bâtiment, dont la construction nécessitait un permis de construire, a été réalisé sans l’obtention d’une telle autorisation ; En vertu d’un permis de construire qui a été ensuite annulé [4] ou retiré en revanche, si une construction a été réalisée en vertu d’un permis de construire illégal, certes, mais qui n’a pas fait l’objet d’un retrait ou d’une annulation, celle-ci ne sera pas considérée comme étant irrégulière [5] ; Sans avoir respecté les prescriptions contenues dans le permis de construire [6] ou la déclaration préalable. C’est le cas si par exemple la hauteur du bâtiment construit excède celle autorisée par le permis de construire ; Dans le respect des règles d’urbanisme mais qui a ensuite fait l’objet de travaux de modification [7] ou d’un changement de destination [8] sans avoir respectés les formalités obligatoires. Tel est le cas du propriétaire qui a transformé sans autorisation son garage en local commercial et qui souhaiterait réaliser des travaux sur la façade de ce local. Celui-ci sera en l’espèce tenu de présenter une demande d’autorisation concernant non seulement le changement de destination mais aussi les travaux à réaliser. A – Les travaux nouveaux portant sur une construction irrégulière nécessitent au préalable la régularisation de la construction existante Lorsque des travaux portent sur une construction irrégulière, l’autorité administrative, saisie d’une demande tendant à ce que soient autorisés ces travaux, est tenue d’inviter son auteur à présenter une demande portant sur l’ensemble du bâtiment [9]. Autrement dit, les travaux nouveaux portant sur une construction irrégulière nécessitent au préalable la régularisation de cette construction. La demande d’autorisation aura ainsi pour objet de régulariser la construction existante et d’autoriser les travaux prévus. Ainsi, lorsqu’un propriétaire dépose une déclaration de travaux portant sur la modification de l’aspect extérieur d’une construction édifiée sans permis de construire, alors même qu’une telle autorisation était requise, l’autorité administrative sera tenue de s’opposer à la déclaration de travaux et d’inviter le propriétaire à déposer une demande de permis de construire portant sur l’ensemble du bâtiment [10]. Au reste, cette régularisation ne pourra intervenir que si les règles d’urbanisme en vigueur à la date où l’autorité administrative statue, sur la demande, le permettent. Mais, si aucune régularisation ne peut avoir lieu, les travaux envisagés ne pourront pas être autorisés, quand bien même ils seraient conformes aux règles d’urbanisme. B- Les cas dans lesquels une régularisation de la construction existante n’est pas requise L’exigence de régularisation de la construction existante n’est toutefois pas requise lorsque les travaux projetés portent Sur un bâtiment qui, bien que faisant partie d’un ensemble immobilier, n’a pas été, à la différence des autres bâtiments composant cet ensemble, édifié en méconnaissance du permis de construire délivré [11] ; Sur un élément divisible [12] ou dissociable [13] de la construction irrégulièrement édifiée. Il a ainsi été jugé que la construction d’une piscine, quoique proche de l’habitation irrégulièrement édifiée, mais qui n’était ni attenante ni structurellement liée à cette habitation en était dissociable, de sorte qu’aucune régularisation n’était nécessaire [14]. En dehors de ces trois cas de figure, l’exigence de régularisation de la construction existante sera toujours requise même si les travaux projetés ne prendraient pas directement appui sur une partie de l’édifice réalisée sans autorisation. Tel est le cas lorsqu’un appentis, qui a été irrégulièrement édifié, est accolé à une maison d’habitation. Dans cette hypothèse, le propriétaire qui envisagerait de procéder à des travaux d’extension de cette maison d’habitation devra obtenir une autorisation portant à la fois sur les travaux d’extension et sur cet appentis, même si les travaux d’extension ne prendraient pas directement appui sur cet appentis [15]. C – Les tempéraments au principe de la régularisation de la construction existante Cette exigence de régularisation des constructions irrégulières est atténuée dans deux cas de figure. En premier lieu, lorsque les travaux ont pour objet la restauration d’une construction ancienne [16]. L’autorité administrative dispose en effet de la faculté, après avoir apprécié les différents intérêts publics et privés en présence, d’autoriser parmi les travaux demandés ceux qui sont nécessaires à la préservation de la construction existante et au respect des normes. Cette autorisation ne sera cependant accordée que si la construction existante est insusceptible de régularisation au regard des règles d’urbanisme en vigueur et est à l’abri de toute action pénale ou civile soit au pire dix ans à compter de l’achèvement de la construction. En second lieu, lorsque les travaux portent sur des constructions irrégulières achevées depuis plus de dix ans. L’article L. 111-12 du Code de l’urbanisme dispose en effet que lorsqu’une construction est achevée depuis plus de dix ans, le refus de permis de construire ou de déclaration de travaux ne peut être fondé sur l’irrégularité de la construction initiale au regard du droit de l’urbanisme ». Il est néanmoins important de préciser que cette disposition ne s’applique pas aux constructions qui ont été réalisées sans permis de construire. A cet égard, ont été également considérés comme édifié sans permis de construire Une maison d’habitation construite en lieu et place d’un abri de jardin [17] ; Un bâtiment dont les travaux d’extension nécessitaient la délivrance d’un nouveau permis de construire [18]. II – Les travaux portant sur des constructions non conformes Une construction non conforme aux règles en vigueur est Soit une construction qui a été régulièrement édifiée mais qui, en raison de l’évolution des règles en matière d’urbanisme, n’est plus en conformité avec les prescriptions applicables ; Soit une construction édifiée d’après un permis de construire ou une déclaration préalable illégal mais qui n’a pas fait l’objet d’une annulation ou d’un retrait. Dans une telle situation les travaux nouveaux portant sur cette construction ne pourront être autorisés que dans quatre cas de figure, à savoir A – Les travaux nouveaux ont pour objet de rendre la construction existante plus conforme aux dispositions réglementaires méconnues En premier lieu, l’autorité administrative est tenue d’autoriser les travaux qui ont pour objet de rendre la construction existante plus conforme aux règles d’urbanisme en vigueur [19]. A titre d’exemple, le juge a autorisé les travaux de remplacement d’une partie des combles par un balcon-terrasse attendu que ces travaux visaient à réduire le volume de la construction irrégulièrement implantée, rendant dès lors la construction existante plus conforme aux prescriptions d’urbanisme [20]. Cependant, si les travaux demandés ont pour effet de rendre la construction existante moins conforme aux dispositions règlementaires méconnues, aucune autorisation ne sera en ce cas délivré. Ainsi, le juge a refusé d’autoriser les travaux qui avaient pour effet de porter le coefficient d’emprise au sol d’un immeuble de 76 % à 78 % dans la mesure où le règlement annexé au applicable en l’espèce limitait ce coefficient d’emprise à 40 % [21]. B – Les travaux nouveaux sont étrangers aux dispositions réglementaires que méconnaît la construction existante En second lieu, l’autorité administrative est tenue d’autoriser les travaux qui sont étrangers aux règles que la construction existante méconnaît [22]. On peut à ce titre citer le cas des travaux qui se bornent à changer la destination de volumes déjà construits et à modifier la répartition entre surface hors œuvre brute et surface hors œuvre nette, sans aggraver l’illégalité d’emprise affectant le permis initial [23]. Toutefois, il n’est pas nécessaire, pour que des travaux soient regardés comme n’étant pas étrangers aux prescriptions méconnues …, qu’ils aboutissent à aggraver la violation préexistante. Il suffit que ces travaux présentent un rapport avec l’objet de la règle d’urbanisme » [24]. C’est pourquoi, des travaux de surélévation de la toiture d’un bâtiment implanté en méconnaissance des dispositions du règlement du relatives à l’implantation des constructions par rapport aux limites séparatives, n’ont pas été considérés comme étant étrangers à ces dispositions [25]. C – La possibilité reconnue aux documents d’urbanisme d’autoriser des travaux sur des constructions non conformes En troisième lieu, l’autorité administrative peut autoriser la réalisation de travaux sur des constructions non conformes, lorsque les documents d’urbanisme applicables ne s’y opposent pas. Les collectivités territoriales ont en effet la possibilité de déroger dans leurs documents d’urbanisme aux règles prévues au A et au B, et de prévoir les cas dans lesquels des travaux portant sur des constructions non conformes peuvent être autorisés [26]. D – Les travaux nouveaux portent sur une construction existante achevée depuis plus de 10 ans En dernier lieu, on rappellera que l’article L. 111-12 du code de l’urbanisme dispose que lorsqu’une construction est achevée depuis plus de dix ans, le refus de permis de construire ou de déclaration de travaux ne peut être fondé sur l’irrégularité de la construction initiale au regard du droit de l’urbanisme ». Par conséquent, les travaux nouveaux portant sur une construction non conforme mais achevée depuis plus de 10 ans pourront être autorisés, même s’ils n’ont pas pour objet de rendre cette construction existante plus conforme aux règles d’urbanisme ou même s’ils ne sont pas étrangers aux règles méconnues. Recommandez-vous cet article ? Donnez une note de 1 à 5 à cet article L’avez-vous apprécié ? Notes de l'article [14] Ibid. [24] M. Abraham, Concl. sur CE, 14 février 1996 n°152895.
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Sanctionchangement fenêtre sans autorisation. Un changement de fenêtre non déclarée à la mairie peut-être source de problèmes si votre entourage vous dénonce. Cet acte est considéré comme étant une infraction. La commune peut ordonner la mise en conformité des travaux en saisissant le Tribunal de grande instance. Maitre Vincent Chauveau dévoile les pièges insoupçonnés qui attendent ceux qui veulent construire une maison sur le terrain de leurs parents. Pas si simple. Construire sa maison individuelle avec son propre jardin est le rêve de tous les Français. Ce rêve est pour beaucoup devenu inaccessible financièrement. La volonté de lutter contre l'étalement urbain contribue en effet fortement à la hausse des prix des terrains notamment à la proximité des métropoles urbaines et dans les zones touristiques proche mer ou montagne. La solution pour les jeunes couples se trouve parfois en famille. Notamment auprès de parents qui ont acquis un grand terrain dans les années 1970-1980. Les dernières lois sur la densification urbaine permettent d'y édifier une ou deux autres maisons. Mais on se heurte à la règle fondamentale en droit de propriété la propriété du sol emporte la propriété des constructions. En d'autres termes, les parents seront propriétaires de la maison de leur enfant. Telle n'est pas la volonté d'origine. Pour éviter cela, diverses questions se pose sur la division du terrain, sur les incidences civiles, sur les incidences fiscales. Ne pas faire l'autruche Sur un plan urbanistique, il est préférable de se rapprocher d'un géomètre pour connaitre les formalités de division du terrain mais aussi pour arpenter le terrain. Déclaration préalable ou permis d'aménager? Voici la première formalité administrative à réaliser afin de s'assurer de la faisabilité du dossier. Inutile d'imaginer de construire une maison sur le terrain de ses parents sans au préalable individualiser la parcelle. Cette autorisation obtenue, vous pouvez déposer votre permis de construire. Un projet de construction sur le terrain de ses parents exprime la volonté de ces derniers de donner le terrain à leur enfant. Et là peuvent naitre deux grandes difficultés. Tout d'abord, comment assurer l'égalité entre les enfants? Le sort de la maison est en danger vis-à-vis-à-vis des co-héritiers des parents. Au décès des parents, un partage est réalisé. L'enfant qui a reçu le terrain devra le déduire de sa part d'héritage. On devra revaloriser le terrain non plus au jour de la donation mais du partage. Une grande incompréhension nait entre les enfants. Parfois même l'enfant gratifié du terrain doit reverser une indemnité à ses frères et soeurs. Il faut oser parler en famille et peut-être même concevoir de réaliser une donation-partage assurant l'égalité des droits entre les enfants dans le temps. La seconde difficulté réside dans la vie maritale de son enfant le jeune couple rembourse le crédit de la construction de la maison conjointement sur un terrain appartenant à un seul des deux? En cas de rupture ou décès dans le couple, la personne vivant maritalement avec le propriétaire du terrain se retrouve sans droit de propriété sur la maison. Imaginez 15 ou 20 ans de remboursement d'un prêt pour sa maison sans en être propriétaire? Inconcevable? Le concubin dispose d'une créance financière à constater ou au mieux le conjoint a un droit à récompense toujours difficile à évaluer. Dans la pratique, cela est source de contentieux judiciaire. Le droit offre des solutions adaptées à chaque situation apport du terrain dans une communauté, donation de droits indivis au concubin pacsé, vente entre concubins licitation, testaments. Mais ces solutions juridiques ont un coût. Plus on anticipe ces actes avant même la construction, plus on va réduire les frais fiscaux. Le conseil gratuit du notaire devient alors incontournable au risque de se voir offrir un cadeau empoisonné.

Lesconstructions en dur : ce que dit la loi. Il est impossible de bâtir une résidence sur un terrain non constructible, quelle que soit sa superficie. Vous pouvez en revanche construire toutes sortes de petits abris de jardin à condition que leurs dimensions n’excèdent pas 2 m² de surface au sol et 1,5 m de hauteur sous plafond.

C’est une question que nombreux se posent comment faire construire une maison quand on est déjà propriétaire ? Mais une autre question se pose pourquoi construire une maison si on en a déjà une ? Nous allons commencer par répondre à cette deuxième question avant de voir les solutions qui s’adressent aux propriétaires qui souhaitent construire une dixième … The post Comment faire construire une maison quand on est déjà propriétaire ? appeared first on Experts Immobilier.
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