Lesétudes se terminent par l'examen de sortie qui permet d'obtenir le titre de commissaire-priseur judiciaire. La réglementation La loi n° 2011-850 du 20 juillet 2011 de libéralisation des ventes volontaires de meubles aux enchÚres publiques a modifié la loi du 10 juillet 2000.

PubliĂ© le 04 mai 2021, par BĂ©atrice Cohen Les ventes aux enchĂšres peuvent donner lieu Ă  des litiges qui peuvent se rĂ©solver par ces deux actions qui peuvent ĂȘtre engager aussi bien par le vendeur que l’acheteur. Pour les acheteurs ou les vendeurs insatisfaits de la vente, deux actions sont possibles et ce, de maniĂšre concomitante ou successive l’action en nullitĂ© de la vente et l’action en responsabilitĂ© civile. L’action en nullitĂ© de la vente Tout d’abord, sur le fondement de l’article 1132 du Code civil, l’acquĂ©reur insatisfait a la possibilitĂ© d’agir contre le vendeur en annulation de la vente lorsque son consentement a Ă©tĂ© viciĂ©, notamment en cas d’erreur sur les qualitĂ©s essentielles de l’Ɠuvre, telle que l’inauthenticitĂ© de celle-ci. En effet, l’authenticitĂ© Ă©tant la pierre angulaire de la formation du prix d’une Ɠuvre d’art, elle est de maniĂšre constante considĂ©rĂ©e comme une qualitĂ© essentielle par la jurisprudence. C’est ainsi que la vente aux enchĂšres d’un lot pourra ĂȘtre annulĂ©e par le juge si, contrairement Ă  ce que croyait l’acquĂ©reur, l’objet s’avĂšre inauthentique. Notons cependant que le caractĂšre dĂ©terminant d’une erreur sur les qualitĂ©s essentielles dĂ©pend de l’apprĂ©ciation souveraine des juges du fond, comme a pu le rappeler la Cour de cassation, le 21 octobre 2020, Ă  propos de la vente aux enchĂšres d’une table signĂ©e Jean ProuvĂ©. Le commissaire-priseur Ă©tant tiers au contrat, l’action en nullitĂ© de la vente ne peut ĂȘtre exercĂ©e par l’acquĂ©reur qu’à l’encontre du vendeur. Mais il est possible qu’une telle action soit dirigĂ©e contre le commissaire-priseur, dans le cas oĂč le vendeur serait anonyme ou que le commissaire-priseur tarderait Ă  rĂ©vĂ©ler son identitĂ©. Si l’acheteur insatisfait peut demander la nullitĂ© de la vente, il en est de mĂȘme pour le vendeur, une croyance diffĂ©rente de la rĂ©alitĂ© pouvant Ă©maner de l’une ou de l’autre partie. À titre illustratif, le propriĂ©taire ayant vendu une Ɠuvre qu’il pensait fausse, mais qui, postĂ©rieurement Ă  la vente, a Ă©tĂ© expertisĂ©e comme authentique, peut en demander l’annulation pour erreur sur les qualitĂ©s essentielles, comme ce fut le cas dans la cĂ©lĂšbre affaire Poussin de 1978. Toutefois, il convient de prĂ©ciser que la vente ne pourra pas ĂȘtre annulĂ©e si le doute sur l’authenticitĂ© de l’Ɠuvre a Ă©tĂ© intĂ©grĂ© au contrat, l’article 1133 du Code civil disposant que l’acceptation d’un alĂ©a sur une qualitĂ© de la prestation exclut l’erreur relative Ă  cette qualitĂ© ». C’est ce qu’a rappelĂ© le juge dans l’affaire du Verrou de Fragonard en 1987. Lorsque la demande de nullitĂ© est accueillie par le juge, le contrat de vente est rĂ©putĂ© n’avoir jamais existĂ©, et les parties sont remises dans l’état dans lequel elles se trouvaient avant la conclusion de la vente le vendeur devant restituer le prix de vente Ă  l’acquĂ©reur et l’Ɠuvre retournant dans le patrimoine du vendeur. Par ailleurs, l’action en nullitĂ© de la vente peut Ă©galement s’accompagner d’une action en responsabilitĂ© civile. L’action en responsabilitĂ© du commissaire-priseur Aux termes de l’article l. 321-17 du Code de commerce, les commissaires-priseurs engagent leur responsabilitĂ© au cours ou Ă  l’occasion des ventes aux enchĂšres publiques dans la description, la prĂ©sentation et l’estimation des biens, ainsi que les experts qui les prĂ©sentent. L’action en responsabilitĂ© civile suppose donc l’existence d’une faute, d’un prĂ©judice subi et d’un lien de causalitĂ©, en vertu de l’article 1240 du Code civil. NĂ©anmoins, il apparaĂźt que selon sa nature – dĂ©lictuelle ou contractuelle –, la jurisprudence tend Ă  ne plus subordonner la mise en jeu de cette responsabilitĂ© des opĂ©rateurs de ventes volontaires Ă  l’existence d’une faute. Et pour cause, la plupart des litiges concernent la dĂ©faillance du professionnel en cas de dĂ©faut d’authenticitĂ©. Les recours du vendeur. Le propriĂ©taire de l’Ɠuvre peut engager une action sur le fondement de la responsabilitĂ© contractuelle. La relation qui intervient entre le commissaire-priseur et le vendeur propriĂ©taire est de nature contractuelle, celle-ci reposant sur le mandat de vente donnĂ© au professionnel. Pour que cette responsabilitĂ© soit engagĂ©e et donne lieu Ă  l’octroi de dommages et intĂ©rĂȘts, sa faute doit ĂȘtre Ă©tablie. Bien que la Cour de cassation ait semblĂ© opĂ©rer un revirement de jurisprudence sur ce point, en Ă©nonçant dans une dĂ©cision rendue en 1995 que le professionnel qui affirme l’authenticitĂ© d’une Ɠuvre d’art, sans assortir son avis de rĂ©serve, engage sa responsabilitĂ© sur cette simple affirmation », la faute du commissaire-priseur autre que l’erreur sur l’authenticitĂ© elle-mĂȘme reste Ă  dĂ©montrer. La Haute Cour a rappelĂ© ce principe dans une dĂ©cision rendue en 2013, mettant fin aux dĂ©bats quant Ă  une Ă©ventuelle responsabilitĂ© contractuelle du commissaire-priseur quasi automatique. Il peut par exemple s’agir du fait que ce dernier n’ait pas accompli les recherches nĂ©cessaires, d’une faute intervenue lors de la prĂ©paration du catalogue de vente, qui contiendrait des mentions inexactes, ou d’une vente infĂ©rieure au prix de rĂ©serve. Cependant, en matiĂšre dĂ©lictuelle, telle n’est pas la solution retenue par le juge. Les recours de l’acheteur. Quant Ă  l’adjudicataire, il peut engager une action sur le fondement de la responsabilitĂ© dĂ©lictuelle. Le commissaire-priseur Ă©tant le mandataire du vendeur propriĂ©taire, il n’est pas liĂ© contractuellement Ă  l’acheteur. C’est pourquoi l’acquĂ©reur insatisfait qui souhaite engager la responsabilitĂ© civile du commissaire-priseur ne peut le faire que sur le plan dĂ©lictuel. Depuis l’arrĂȘt controversĂ© de 1995 prĂ©citĂ©, le simple dĂ©faut d’authenticitĂ© constitue une faute qui engage la responsabilitĂ© dĂ©lictuelle du commissaire-priseur, si celui-ci n’a pas Ă©mis de rĂ©serve lors de son affirmation. Cette solution rĂ©affirmĂ©e Ă  plusieurs reprises par la jurisprudence institue une responsabilitĂ© dĂ©lictuelle quasi automatique, la Haute Juridiction n’étant pas revenue sur sa jurisprudence, comme elle a pu le faire en 2013, quant Ă  la responsabilitĂ© contractuelle. Ce rĂ©gime de protection est relativementprotecteur de l’acheteur d’un bien inauthentique. Le commissaire-priseur Ă©tant soumis Ă  une obligation d’assurance, sa solvabilitĂ© est dĂšs lors garantie, facilitant l’exĂ©cution d’une dĂ©cision de justice. Notons que les actions en responsabilitĂ© civile engagĂ©es Ă  l’occasion des ventes aux enchĂšres se prescrivent par cinq ans Ă  compter de l’adjudication ou de la prisĂ©e, contre cinq ans Ă  compter de la naissance du droit pour les experts en Ɠuvres d’art. Cette prescription quinquennale est favorable aux commissaires-priseurs, les adjudicataires cherchant gĂ©nĂ©ralement leur responsabilitĂ© au moment de la revente des objets, trĂšs souvent plus de cinq ans aprĂšs l’adjudication. Signalons enfin que la responsabilitĂ© pĂ©nale du commissaire-priseur peut Ă©galement ĂȘtre engagĂ©e. Cette voie peut s’avĂ©rer judicieuse dans le cas de ventes d’Ɠuvres contrefaisantes, car l’ouverture d’une enquĂȘte judiciaire peut permettre de remonter la chaĂźne du faux. Dans l’affaire du faux bronze Zadkine, le 12 fĂ©vrier 2019, la cour d’appel de Paris a notamment condamnĂ© le commissaire-priseur Ă  huit mois d’emprisonnement avec sursis et 60 000 € d’amende, outre l’indemnisation des parties civiles pour avoir par trois fois mis en vente un bronze qu’il savait contrefait », sans accomplir aucune des diligences minimales ». Les propos publiĂ©s dans ces pages n’engagent que leurs au barreau de Paris, experte en droit de l’art et de la propriĂ©tĂ© intellectuelle, cabinet BBCAVOCATS, BĂ©atrice Cohen est membre de l’Institut Art & Droit. ventes aux enchĂšres annulation litiges responsabilitĂ©
Î˜Đ¶ĐŸĐ»ŃŽĐ·ĐČДшէ ĐłĐŸŐŒÎ”ĐșÖ‡á‹ŸĐŐ€ Đ°Ń‚ŃŽĐ±áˆ­ŐżĐ” ĐžŃ‡áŠŸĐłĐŸÎŽŃƒÎČጬŐȘ
áŒ±áŒĐœŃ‚Đžá‹­ աрс ŐŠá‹Ń‡Ń‹ŃŃ€Đ Đ°Ï„ŃƒŃĐČ Ő»ŃƒŃ‡Ńƒ
ጏсĐČΞгДц ÏƒĐ”ÏÎżĐŒÏ…ŐŻ Ï‡Ő§ŃŐ‘ĐžÏ‚ĐžáŒáŠŁŐč ĐžĐłÎžŃáŒ­ĐœŃ‚
ĐžÏ‚ĐžĐșΞጫ Đ°Ő”ŐĄáˆ—ĐžĐ€Đ”ĐČрДЎ Ï€Đž áˆŐŸŃƒŃ†
Đ á‰€Đ¶Đ”ĐżŃáˆ”ŐźáˆŽ áˆŠÏ…ĐłĐ»ŃĐąĐČΔĐČŃƒá‹¶Î± ቮт
VentedirigĂ©e par Alban Gillet, commissaire-priseur habilitĂ© & Etude Alban Gillet, commissaire-priseur judiciaire, en l’hĂŽtel des ventes. 23 dimanche 03 decembre 2017 ‱ 14h. Vente du 03 dĂ©cembre 2017 – chativesle 3 6 BURBERRY GAVROCHE en soie en dĂ©cor imprimĂ©. GriffĂ© " Burberry ". 47 x 47 cm 30 / 40 € 6 37 51 52 37 COMTESSE (Allemagne) SAC DE SOIRÉE en
LA COUR DE CASSATION, PREMIÈRE CHAMBRE CIVILE, a rendu l'arrĂȘt suivant Donne acte Ă  M. Jean-Marc C... et Ă  Mme X... du dĂ©sistement de leur pourvoi au profit de la sociĂ©tĂ© Allianz et de la sociĂ©tĂ© Liladam enchĂšres ; Attendu, selon les arrĂȘts attaquĂ©s, que AndrĂ© Y... a vendu, le 28 juin 1987, lors d'enchĂšres conduites par M. Jean-Marc C..., commissaire-priseur, Ă  Freddy C..., pĂšre de ce dernier, un tableau attribuĂ© au peintre RenĂ© Z..., avant que Freddy C... le revende, le 26 novembre 1989, Ă  la sociĂ©tĂ© de droit israĂ©lien MDR Space limited sociĂ©tĂ© MDR, lors d'enchĂšres conduites Ă©galement dirigĂ©es par M. Jean-Marc C..., assistĂ© de M. A..., expert ; que s'Ă©tant vu opposer le dĂ©faut d'authenticitĂ© du tableau lorsqu'elle dĂ©cida, en 2001, de le revendre, la sociĂ©tĂ© MDR a assignĂ© en nullitĂ© de la vente du 26 novembre 1989 Freddy C..., vendeur du tableau arguĂ© de faux, et en responsabilitĂ© la sociĂ©tĂ© Liladam enchĂšres venant aux droits de M. Jean-Marc C..., commissaire priseur, la sociĂ©tĂ© AGF, assureur de ce dernier, et M. A..., expert ; que la cour d'appel, par un premier arrĂȘt du 26 juin 2007, a rejetĂ© l'exception de prescription et ordonnĂ© une expertise du tableau, puis, par un second arrĂȘt du 22 novembre 2011, a prononcĂ© l'annulation des ventes successives du tableau ; que Freddy C... Ă©tant dĂ©cĂ©dĂ© en cours de procĂ©dure, sa veuve, Mme X..., et M. Jean-Marc C..., pris en sa qualitĂ© d'hĂ©ritier, ont Ă©tĂ© appelĂ©s en intervention forcĂ©e ; qu'en cause d'appel, les consorts C... ont fait de mĂȘme envers AndrĂ© Y..., aux droits de qui viennent Mme Vanessa Y... et MM. Benjamin et Baptiste Y... les consorts Y..., aux fins de le voir condamner Ă  les garantir ; Sur le premier moyen du pourvoi principal, pris en ses deux branches Attendu que M. Jean-Marc C... et Mme X... veuve C... font grief Ă  l'arrĂȘt du 26 juin 2007 de dire que l'action n'Ă©tait pas prescrite, alors, selon le moyen 1°/ que les actions en nullitĂ© des actes mixtes relĂšvent de la prescription dĂ©cennale prĂ©vue par l'article L. 110-4 du code de commerce si elles ne sont pas soumises Ă  des prescriptions plus courtes ; qu'en jugeant le contraire, la cour d'appel a violĂ© l'article L. 110-4 du code de commerce dans sa rĂ©daction applicable au litige ; 2°/ que les actions en nullitĂ© des actes mixtes relĂšvent de la prescription dĂ©cennale prĂ©vue par l'article L. 110-4 du code de commerce si elles ne sont pas soumises Ă  des prescriptions plus courtes ; qu'en jugeant le contraire au motif inopĂ©rant que le demandeur Ă  la nullitĂ© n'avait dĂ©couvert son erreur sur l'authenticitĂ© de l'oeuvre que le 25 mars 2002, la cour d'appel a violĂ© les articles 1304 du code civil et L. 110-4 du code de commerce dans sa rĂ©daction applicable au litige ; Attendu cependant que la cour d'appel ayant exclu la qualification d'acte mixte, le moyen manque en fait ; Mais sur le second moyen du pourvoi principal, pris en sa quatriĂšme branche, dirigĂ© contre l'arrĂȘt du 22 novembre 2011 Vu l'article 547 du code de procĂ©dure civile ; Attendu qu'en matiĂšre contentieuse, l'appel ne peut ĂȘtre dirigĂ© que contre ceux qui ont Ă©tĂ© parties en premiĂšre instance et dans la mĂȘme qualitĂ© ; Attendu que pour condamner M. Jean-Marc C... Ă  verser diverses sommes Ă  titre de dommages-intĂ©rĂȘts, l'arrĂȘt dĂ©clare recevables les demandes de AndrĂ© Y... et de la sociĂ©tĂ© MDR formĂ©es Ă  l'encontre de M. Jean-Marc C..., pris en sa qualitĂ© de commissaire-priseur ; Qu'en statuant ainsi, alors que M. Jean-Marc C... n'avait Ă©tĂ© partie en premiĂšre instance qu'en qualitĂ© d'hĂ©ritier du vendeur du tableau litigieux, la cour d'appel a violĂ© le texte susvisĂ© ; PAR CES MOTIFS, et sans qu'il y ait lieu de statuer sur les autres griefs des pourvois principal et incident REJETTE le pourvoi en ce qu'il est dirigĂ© contre l'arrĂȘt du 26 juin 2007 ; CASSE ET ANNULE, mais seulement en ce qu'il dĂ©clare recevables les demandes dirigĂ©es contre M. Jean-Marc C..., commissaire-priseur, en ce qu'il condamne M. Jean-Marc C... Ă  payer Ă  la sociĂ©tĂ© MDR la somme de 8 000 euros Ă  titre de dommages-intĂ©rĂȘts, in solidum avec M. A... et la sociĂ©tĂ© Mutuelle du Mans assurances IARD, et celle de 12 000 euros Ă  AndrĂ© Y..., l'arrĂȘt rendu le 22 novembre 2011, entre les parties, par la cour d'appel de Paris ; remet, en consĂ©quence, sur ces points, la cause et les parties dans l'Ă©tat oĂč elles se trouvaient avant ledit arrĂȘt et, pour ĂȘtre fait droit, les renvoie devant la cour d'appel de Paris, autrement composĂ©e ; Condamne les consorts Y... et la sociĂ©tĂ© MDR aux dĂ©pens ; Vu l'article 700 du code de procĂ©dure civile, rejette les demandes ; Dit que sur les diligences du procureur gĂ©nĂ©ral prĂšs la Cour de cassation, le prĂ©sent arrĂȘt sera transmis pour ĂȘtre transcrit en marge ou Ă  la suite de l'arrĂȘt partiellement cassĂ© ; Ainsi fait et jugĂ© par la Cour de cassation, premiĂšre chambre civile, et prononcĂ© par le prĂ©sident en son audience publique du dix juillet deux mille quatorze. MOYENS ANNEXES au prĂ©sent arrĂȘt Moyens produits par la SCP Waquet, Farge et Hazan, avocat aux Conseils, pour M. C... et Mme X... veuve C..., demandeurs au pourvoi principal PREMIER MOYEN DE CASSATION IL EST FAIT GRIEF Ă  l'arrĂȘt infirmatif attaquĂ© du 26 juin 2007 d'AVOIR dit que l'action n'Ă©tait pas prescrite ; AUX MOTIFS QUE les dispositions de l'article L. 110-4 du code de commerce sont inapplicables, alors qu'il ne s'agit pas d'une action entre commerçants nĂ©e de leur commerce ; que la prescription en la matiĂšre, qui est celle de cinq ans de l'article 1304 du mĂȘme code, s'agissant d'une action en nullitĂ© de vente, fondĂ©e sur les dispositions de l'article 1110 du code civil court Ă  compter du jour de la dĂ©couverte de l'erreur affectant la convention ; qu'il est constant que la sociĂ©tĂ© MDR, qui jusqu'alors n'avait point doutĂ© de l'authenticitĂ© de l'oeuvre qu'elle avait acquis, n'a dĂ©couvert l'incertitude l'affectant que lorsque le comitĂ© Z... a rendu son avis, savoir le 25 mars 2002 ; que son assignation Ă©tant du 28 octobre 2003, aucune prescription ne peut lui ĂȘtre opposĂ©e » ; 1° ALORS QUE les actions en nullitĂ© des actes mixtes relĂšvent de la prescription dĂ©cennale prĂ©vue par l'article L. 110-4 du code de commerce si elles ne sont pas soumises Ă  des prescriptions plus courtes ; qu'en jugeant le contraire, la cour d'appel a violĂ© l'article L. 110-4 du code de commerce dans sa rĂ©daction applicable au litige ; 2° ALORS QUE les actions en nullitĂ© des actes mixtes relĂšvent de la prescription dĂ©cennale prĂ©vue par l'article L. 110-4 du code de commerce si elles ne sont pas soumises Ă  des prescriptions plus courtes ; qu'en jugeant le contraire au motif inopĂ©rant que le demandeur Ă  la nullitĂ© n'avait dĂ©couvert son erreur sur l'authenticitĂ© de l'oeuvre que le 25 mars 2002, la cour d'appel a violĂ© les articles 1304 du code civil et L. 110-4 du code de commerce dans sa rĂ©daction applicable au litige. SECOND MOYEN DE CASSATION IL EST FAIT GRIEF Ă  l'arrĂȘt infirmatif attaquĂ© du 22 novembre 2011 d'AVOIR condamnĂ© M. Jean-Marc C... Ă  payer Ă  la sociĂ©tĂ© MDR Space la somme de 8. 000 euros Ă  titre de dommages-intĂ©rĂȘts, in solidum avec M. A... et les Mutuelles du Mans Assurances, et celle de 12. 000 euros Ă  M. Y... ; AU MOTIF QU' il ressort des productions et, tout particuliĂšrement, des conclusions signifiĂ©es le 25 avril 2005 par la sociĂ©tĂ© MDR Space qu'en premiĂšre instance, elle agissait notamment contre " MaĂźtre Jean-Marc C..., commissaire-priseur " de sorte qu'en appel elle est toujours recevable Ă  agir contre le susnommĂ© pris en cette qualitĂ© ; qu'il suit de lĂ  que, si les premiers juges ont justement mis hors de cause M. Jean-Marc C... pris en sa qualitĂ© d'hĂ©ritier de Freddy C..., doit ĂȘtre rejetĂ©e la fin de non-recevoir tirĂ©e d'un prĂ©tendu dĂ©faut de qualitĂ© Ă  dĂ©fendre en tant que commissaire-priseur » ; 1° ALORS QUE le dĂ©fendeur doit ĂȘtre attrait en la cause par voie d'assignation et non par voie de simple conclusions ; que lorsqu'une partie a Ă©tĂ© attraite en la cause et une qualitĂ© dĂ©terminĂ©e, elle ne peut l'ĂȘtre en une autre qualitĂ© par voie de simples conclusions ; que M. Jean-Marc C... avait Ă©tĂ© assignĂ© en premiĂšre instance en qualitĂ© d'hĂ©ritier de son pĂšre Freddy C... ; que la seule circonstance que des conclusions du demandeur du 25 avril 2005 auraient fait Ă©tat de la qualitĂ© de commissaire-priseur de Jean-Marc C... Ă©tait impuissante Ă  justifier qu'il ait Ă©tĂ© attrait rĂ©guliĂšrement Ă  la cause en cette derniĂšre qualitĂ© ; que la Cour d'appel a violĂ© les articles 31, 54, 55 et 56 du Code de procĂ©dure civile ; 2° ALORS, D'UNE PART, QU'est irrecevable la demande formĂ©e contre une personne en une autre qualitĂ© que celle en vertu de laquelle elle a Ă©tĂ© assignĂ©e ; qu'en dĂ©clarant recevables les demandes de dommages-intĂ©rĂȘts de la sociĂ©tĂ© MDR Space et de M. Y... Ă  l'encontre de M. Jean-Marc C... en qualitĂ© de commissaire-priseur lors des ventes des 28 juin 1987 et 26 novembre 1989 en retenant de maniĂšre inopĂ©rante que la sociĂ©tĂ© MDR Space formait des demandes contre lui en cette qualitĂ© dans des conclusions de premiĂšre instance, sans constater qu'il aurait Ă©tĂ© rĂ©guliĂšrement assignĂ© dans la cause en premiĂšre instance en cette qualitĂ©, la cour d'appel a violĂ© les articles 31 et 122 du code de procĂ©dure civile ; 3° ALORS QUE, dans le cas oĂč la situation donnant lieu Ă  fin de non-recevoir est susceptible d'ĂȘtre rĂ©gularisĂ©e, l'irrecevabilitĂ© ne sera Ă©cartĂ©e que si sa cause a disparu au moment oĂč le juge statue ; que la cour d'appel ne pouvait alors dire recevables les demandes de la sociĂ©tĂ© MDR Space et de M. Y... contre M. Jean-Marc C... en sa qualitĂ© de commissaire-priseur en se bornant Ă  relever que la sociĂ©tĂ© MDR Space les avait formulĂ©es dans ses conclusions de premiĂšre instance du 25 avril 2005, sans constater que la cause de leur irrecevabilitĂ© avait Ă©tĂ© rĂ©gularisĂ©e Ă  un moment ou Ă  un autre des procĂ©dures de premiĂšre ou deuxiĂšme instance ; qu'en statuant comme elle l'a fait, la cour d'appel a privĂ© sa dĂ©cision de base lĂ©gale au regard des articles 31, 122 et 126 du code de procĂ©dure civile ; 4° ALORS QU'en matiĂšre contentieuse, l'appel ne peut ĂȘtre dirigĂ© que contre ceux qui ont Ă©tĂ© parties en premiĂšre instance ; qu'en jugeant recevables les demandes de M. Y... et de la sociĂ©tĂ© MDR Space formĂ©es Ă  l'encontre de M. Jean-Marc C... en sa qualitĂ© de commissaire-priseur ayant prĂ©sidĂ© aux deux ventes successives du tableau, quand il n'avait Ă©tĂ© partie en premiĂšre instance qu'en qualitĂ© d'hĂ©ritier du vendeur, M. Freddy C..., la cour d'appel a violĂ© l'article 547 du code de procĂ©dure produit par la SCP BorĂ© et Salve de Bruneton, avocat aux Conseils, pour M. A... et la sociĂ©tĂ© Mutuelle du Mans assurances MMA IARD, demandeurs au pourvoi incident Il est fait grief Ă  l'arrĂȘt d'AVOIR condamnĂ© in solidum Monsieur Jean-Marc C..., commissaire priseur, Monsieur FrĂ©dĂ©ric A..., expert, et les MUTUELLES DU MANS ASSURANCES, son assureur, Ă  payer Ă  la sociĂ©tĂ© MDR SPACE la somme de 8. 000 euros Ă  titre de dommages et intĂ©rĂȘts et d'AVOIR dĂ©boutĂ© Monsieur FrĂ©dĂ©ric A... et les MUTUELLES DU MANS ASSURANCES de leur recours en garantie formĂ© contre Monsieur Y... et Madame C..., venant aux droits de Freddy C..., vendeurs, et Monsieur Jean-Marc C..., commissaire priseur ; AUX MOTIFS QUE sur la demande d'annulation de la vente intervenue entre Freddy C... et la sociĂ©tĂ© MDR SPACE par application des dispositions de l'article 1382 du Code civil, le commissaire priseur ou l'expert qui affirme l'authenticitĂ© d'une oeuvre d'art sans assortir son propos de rĂ©serves engage sa responsabilitĂ© sur cette assertion ; que, pour justifier d'un prĂ©judice, la sociĂ©tĂ© MDR SPACE soutient qu'elle a subi de nombreux tracas liĂ©s Ă  la possession d'une oeuvre fausse et Ă  la nĂ©cessitĂ© d'agir en justice et qu'il en est rĂ©sultĂ© un prĂ©judice commercial ; qu'en consĂ©quence, il convient de condamner Monsieur Jean-Marc C..., commissaire priseur, Monsieur A..., expert, et les MUTUELLES DU MANS ASSURANCES, son assureur, Ă  payer Ă  la sociĂ©tĂ© MDR SPACE la somme de 8. 000 euros Ă  titre de dommages et intĂ©rĂȘts ; que sur l'action en garantie formĂ©e par Monsieur A..., et les MUTUELLES DU MANS ASSURANCES contre tous les protagonistes de cette affaire et particuliĂšrement les vendeurs successifs et le commissaire-priseur » ; que Monsieur A... et son assureur soutiennent essentiellement qu'il convient de se placer au jour de la vente et qu'Ă  cette date le ComitĂ© Z... n'existait pas et que l'ouvrage Ă©crit par Pierre B... et intitulĂ© InĂ©dits de RenĂ© Z... » dans lequel l'auteur avance que Mme Z... aurait Ă©tabli des certificats de complaisance n'a Ă©tĂ© publiĂ© qu'en 2002 ; que, toutefois, les adversaires de Monsieur A..., sont en droit de se servir d'Ă©lĂ©ments postĂ©rieurs Ă  la vente pour prouver l'existence, non seulement de l'erreur commise par les vendeurs, mais Ă©galement pour rechercher sa responsabilitĂ© professionnelle ; que les deux vendeurs successifs Ă©taient des personnes profanes et qu'en l'Ă©tat, rien ne dĂ©montre qu'elles auraient agi de mauvaise foi en proposant la gouache litigieuse Ă  la vente ; qu'en revanche, Ă  l'occasion de la vente du 26 novembre 1989, Monsieur Jean-Marc C... s'est adjoint les services de Monsieur A..., expert ; que, professionnel en matiĂšre d'art, il lui appartenait d'examiner l'oeuvre, d'en dĂ©celer les dĂ©fauts et, Ă  tout le moins, d'Ă©mettre des rĂ©serves sur son authenticitĂ© ; qu'il convient, en consĂ©quence, de dĂ©bouter Monsieur A..., et les Mutuelles du Mans Assurances de leur recours en garantie dirigĂ© contre Monsieur Y..., Mme C..., venant aux droits de feu son mari, vendeurs successifs et Monsieur Jean-Marc C..., commissaire priseur ; ALORS QU'il incombe aux juges du fond, saisis d'un recours en garantie dirigĂ© par un coresponsable contre un autre, de fixer la charge finale de la rĂ©paration entre co-obligĂ©s en considĂ©ration de la gravitĂ© de leurs fautes respectives ; qu'en s'abstenant de fixer la contribution Ă  la dette de Monsieur A..., de la sociĂ©tĂ© MMA IARD et de Monsieur Jean-Marc C... condamnĂ©s in solidum, la Cour d'appel a violĂ© l'article 1213 du Code civil, ensemble les principes rĂ©gissant l'obligation in
Lesfiches sont Ă©galement assez complĂštes et le CT est consultable. Leur site : VP Auto : L’entreprise existe depuis 1982, elle est dirigĂ©e par un commissaire-priseur et dispose de 3 sites Ă  Lorient, Nantes et aussi Rouen. Environ 50.000 VO vendus par an.
La vente aux enchĂšres est une vente durant laquelle tous les biens vendus sont adjugĂ©s Ă  la personne la plus offrante. DirigĂ©e par le commissaire-priseur, elle est publique. N’importe qui peut y assister comme Ă©tant un spectateur. Tout le monde peut enchĂ©rir, vendre ou acheter Ă  condition d’ĂȘtre majeur, solvable et responsable. Comment se passent les ventes aux enchĂšres ? Afin de prĂ©parer au mieux une vente aux enchĂšres, il faut avant tout amener et prĂ©senter les objets Ă  un spĂ©cialiste, selon leur genre art moderne, tableaux anciens ou cĂ©ramiques
 qui expertise et estime les objets. Durant une vente, il est possible de trouver des petits objets d’art, nommĂ©s de vitrine, des grands tableaux anciens, des arts design. Pour parfaitement mettre en valeur les objets Ă  prĂ©senter, l’organisation de ventes peut se faire selon les genres de ventes art moderne, art classique 
 Avant de faire la vente aux enchĂšres, l’exposition des lots Ă  vendre sera organisĂ©e sous quelques jours avant de dĂ©buter les enchĂšres, pour que ceux qui sont intĂ©ressĂ©s puissent avoir connaissance tous les objets proposĂ©s. Comment se dĂ©roule une vente aux enchĂšres en art ? Une vente aux enchĂšres en art peut se dĂ©rouler suivant quelques points. Avant l’installation, l’acheteur demande souvent un paddle avec un numĂ©ro pour se faire identifiĂ© sans souci durant la vente, bien qu’il puisse Ă©galement se signaler en simplement levant la main. Le commissaire-priseur mĂšnera et animera la vente, il va prĂ©senter les objets en vente et indiquera les prix de dĂ©part de l’objet, en montrant l’augmentation du pas des enchĂšres et des enchĂšres, il indiquera de combien l’acheteur devra enchĂ©rir au minimum afin de prendre le dessus sur la vente. Aussi, l’acheteur peut faire un jump », consistant Ă  enchĂ©rir directement Ă  un meilleur prix Ă  celui annoncĂ© par ce commissaire-priseur. Ce qui se passe aprĂšs la vente L’adjudicataire devra alors payer comptant le prix de l’enchĂšre adjugĂ©e, avec les frais de la maison de vente. Il faut compter dedans l’organisation de la vente par tous les commissionnaires et l’expertise de l’art en question 
 Le retrait de cet objet d’art est Ă  rĂ©aliser trĂšs vite, afin d’éviter certains frais de garde, notez que le dĂ©lai maximum sera indiquĂ© dans des clauses contractuelles. Ces ventes aux enchĂšres sont notamment assujetties Ă  une obligation de pub avant et aprĂšs la vente, il vous est donc possible de connaĂźtre le tarif des objets vendus Ă  la demande. C’est dĂ©signĂ© la folle enchĂšre » faite par l’acheteur insolvable, de ce fait, l’objet est remis en vente, mais cet acheteur insolvable devra s’acquitter d’une diffĂ©rence de prix potentielle. LaRochelle EnchĂšres. La Rochelle EnchĂšres est une salle des ventes dirigĂ©e par Marie-Charlotte Lagrange, Commissaire – Priseur HabilitĂ©. La salle est situĂ©e au 71 rue du Rempart Saint Claude Ă  La Rochelle. Vous pouvez Ă©galement faire une demande d’estimation ou de renseignements sur notre formulaire de contact. ATTENTION! Des enchĂšres Ă  tous les prix Croire que les ventes aux enchĂšres ne concernent que les objets de collection, proposĂ©s, de surcroĂźt, Ă  des prix inabordables, relĂšve de l’idĂ©e reçue. Il n’y a pas que des bijoux de luxe ou des grands crus qui se nĂ©gocient de cette façon. La majoritĂ© de ces ventes concerne les biens d’usage courant, avec des mises Ă  prix qui dĂ©marrent Ă  quelques dizaines d’euros. InstaurĂ©es sur tout le territoire, ces ventes sont organisĂ©es par des sociĂ©tĂ©s de ventes volontaires de meubles aux enchĂšres publiques, sous la responsabilitĂ© d’un commissaire-priseur. Pour satisfaire Ă  la rĂ©glementation, elles doivent faire l’objet d’une publicitĂ© par voie d’affichage public, par exemple mentionnant leur date et la salle des ventes dans laquelle elles se dĂ©roulent, le nom et le numĂ©ro d’agrĂ©ment de la sociĂ©tĂ© organisatrice et le nom du commissaire-priseur. L’ensemble de ces informations est par ailleurs accessible dans des revues vendues en kiosque - telles que "La Gazette de l’HĂŽtel Drouot" ou "Le Moniteur des ventes" - et Ă©galement sur Internet. De nombreux sites tels que ou mettent mĂȘme en ligne les catalogues dans lesquels figurent les caractĂ©ristiques des biens destinĂ©s Ă  la vente. Gare aux "ventes sauvages" ! Lorsqu’elles se dĂ©roulent en dehors du circuit officiel des salles des ventes en milieu rural, elles sont souvent organisĂ©es Ă  la porte de la maison, notamment en cas de dĂ©cĂšs du propriĂ©taire, il importe de vĂ©rifier que les enchĂšres sont dirigĂ©es par un commissaire-priseur. C’est un bon moyen d’éviter les "ventes sauvages" qui ne bĂ©nĂ©ficient pas des garanties de vente lĂ©gales. En cas de doute, mieux vaut consulter le site Internet du Conseil des ventes volontaires de meubles aux enchĂšres publiques www. chargĂ© de recenser l’ensemble des professionnels par dĂ©partement. RepĂ©rer avant la vente "Celui ou celle qui souhaite se lancer a tout intĂ©rĂȘt Ă  assister d’abord Ă  plusieurs ventes", conseille Me Olivier Coutau-BĂ©garie, commissaire-priseur Ă  Paris. Cette initiation lui permettra de mieux comprendre le dĂ©roulement des Ă©vĂ©nements. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, tous les objets sont exposĂ©s la veille ou le matin prĂ©cĂ©dant la sĂ©ance. "Il est fondamental de venir repĂ©rer les biens que l’on convoite, afin de se faire une idĂ©e de leur valeur et d’examiner leur Ă©tat", poursuit-il. Si, par exemple, une personne envisage d’acquĂ©rir ainsi une voiture, elle ne doit pas hĂ©siter Ă  se faire accompagner, lors de cette visite, par un mĂ©canicien qui pourra lui donner son avis de spĂ©cialiste. "Les commissaires-priseurs sont Ă©galement prĂ©sents pour conseiller le public et fournir des renseignements complĂ©mentaires en cas de besoin", rappelle Me Coutau-BĂ©garie. Il est important de profiter de cette premiĂšre Ă©tape pour repĂ©rer, dans l’ordre de prĂ©sentation, le rang du bien convoitĂ© et se renseigner sur son heure de passage approximative. Chaque lot est en effet numĂ©rotĂ© et prĂ©sentĂ© Ă  la vente selon une chronologie dĂ©terminĂ©e. Lever la main pour enchĂ©rir Les enchĂšres proprement dites sont publiques, c’est-Ă -dire ouvertes Ă  tous. La sĂ©ance dĂ©bute par la lecture des conditions gĂ©nĂ©rales de vente. Chaque objet est ensuite prĂ©sentĂ©, dĂ©crit et mis Ă  prix. Il suffit de lever la main pour enchĂ©rir attention aux gestes intempestifs qui pourraient ĂȘtre assimilĂ©s Ă  une enchĂšre !. Dans certaines ventes, une plaquette est remise Ă  chaque participant en dĂ©but de sĂ©ance. Il suffit alors de lever cette plaquette pour porter l’enchĂšre. Le commissaire-priseur fait progresser l’enchĂšre Ă  un rythme diffĂ©rent selon l’importance du bien. Pour un objet de faible valeur, le prix augmentera par tranches de 5 €, par exemple ; si la mise Ă  prix est Ă©levĂ©e, les enchĂšres progresseront par paliers de 50, 100 € ou plus. Celui qui le souhaite peut toutefois enchĂ©rir Ă  haute voix en annonçant le prix qu’il envisage de consacrer Ă  son achat. Les enchĂšres Ă  distance À noter qu’il est Ă©galement possible de participer aux enchĂšres sans ĂȘtre prĂ©sent dans la salle. Il suffit pour cela de prendre contact avec le commissaire-­priseur avant le dĂ©but de la sĂ©ance et de lui indiquer le ou les lots convoitĂ©s. Pendant la sĂ©ance, l’acheteur physiquement absent est mis en relation tĂ©lĂ©phonique avec un collaborateur de la sociĂ©tĂ© de ventes qui l’informe de l’évolution de la vente et qui, le cas Ă©chĂ©ant, enchĂ©rit pour lui. Autre possibilitĂ© laisser Ă  la sociĂ©tĂ© un ordre d’achat. C’est alors elle qui porte les enchĂšres pour le compte de l’acheteur et dans la limite de ce qui est fixĂ© dans l’ordre. Pour sĂ©curiser les achats Ă  distance, la sociĂ©tĂ© de ventes exige le plus souvent des rĂ©fĂ©rences bancaires gĂ©nĂ©ralement un relevĂ© d’identitĂ© bancaire Ă  titre de garantie. Dans tous les cas, l’acheteur a intĂ©rĂȘt Ă  se fixer une enchĂšre maximale
 Sans quoi, pris au jeu, il risquerait de proposer un prix d’achat dĂ©raisonnable au regard de ses possibilitĂ©s financiĂšres. Reste que la pĂ©riode est plutĂŽt favorable aux acheteurs, qui, actuellement, rĂ©alisent de bonnes affaires. "J’ai ainsi procĂ©dĂ© Ă  la vente d’une armoire du XVIIe siĂšcle Ă  100 € et il est assez facile, en ce moment, de trouver, par exemple, des mĂ©nagĂšres en argent massif pour 400 €", tĂ©moigne Me Coutau-BĂ©garie. Des frais qui s’ajoutent au prix annoncĂ© L’objet est attribuĂ© Ă  la personne qui s’est manifestĂ©e en dernier et qui a donc portĂ© l’enchĂšre la plus Ă©levĂ©e. Le lot lui appartient dĂšs que le commissaire-­priseur fait tomber son marteau et dĂ©clare le bien "adjugĂ©". ImmĂ©diatement aprĂšs, un reprĂ©sentant de la sociĂ©tĂ© de ventes vient recueillir l’identitĂ© du nouvel acquĂ©reur et lui demander de prĂ©ciser son mode de paiement il n’existe pas de possibilitĂ© de crĂ©dit. Le prix annoncĂ© est un prix hors taxes, qui supportera l’ajout de frais. Il s’agit principalement des frais de vente fixĂ©s par le commissaire-priseur, notamment en fonction de l’importance de l’enchĂšre jusqu’à 20 % du montant de l’adjudication et de la TVA 19,60 % ; 5,5 % pour les livres. Cette derniĂšre ne s’applique toutefois que sur le montant des frais et non sur le prix d’achat du bien. N'oubliez pas le titre de propriĂ©tĂ© Ce n’est qu’une fois cette Ă©tape franchie que le nouveau propriĂ©taire est autorisĂ© Ă  retirer son bien. En Ă©change, le commissaire-priseur lui remet un bordereau de vente mentionnant les caractĂ©ristiques de l’objet et son prix. Ce document, qui Ă©quivaut Ă  un titre de propriĂ©tĂ©, est essentiel il permet de prouver l’origine non frauduleuse du bien. Dans tous les cas, il est impĂ©ratif de l’exiger. Si le bien acquis est un objet encombrant, il est toujours possible de solliciter les services des transporteurs attachĂ©s Ă  la salle des ventes. "Le prix de leur intervention dĂ©pend de la taille de l’objet et du lieu de livraison il faut compter aux alentours de 100 € pour une armoire livrĂ©e dans Paris, mais davantage si la livraison nĂ©cessite de monter plusieurs Ă©tages Ă  pied ou si elle est rendue difficile par les conditions d’accĂšs", prĂ©cise Me Coutau-BĂ©garie. Reste que si le nouveau propriĂ©taire ne prend pas immĂ©diatement possession de son achat, son objet pourra ĂȘtre conservĂ©, mais Ă  la condition qu’il acquitte des frais de magasinage. AuthenticitĂ© quelle garantie pour l’acheteur ? Les sociĂ©tĂ©s de ventes volontaires de meubles aux enchĂšres publiques et les experts qui travaillent en collaboration avec elles engagent leur responsabilitĂ© civile professionnelle sur l’authenticitĂ© des biens mis en vente. Cette responsabilitĂ© est couverte par une assurance obligatoire. L’acheteur ne prend donc aucun risque sur la nature des biens achetĂ©s, dont l’authenticitĂ© et l’état sont garantis par le bordereau de vente. Ainsi, s’il estime que le bien qu’il vient d’acquĂ©rir n’est pas conforme Ă  la description qui en a Ă©tĂ© faite par exemple, parce qu’il Ă©tait censĂ© acquĂ©rir un piano en Ă©tat de marche alors qu’en rĂ©alitĂ© l’instrument est irrĂ©parable, il peut saisir la justice pour faire valoir ses droits ! Lexique des enchĂšresPrix de rĂ©serve prix en dessous duquel le vendeur n’accepte pas de vendre son bien. Prix marteau prix du bien adjugĂ© hors frais lors d’une vente aux enchĂšres. Folle enchĂšre remise en vente d’un bien prĂ©alablement adjugĂ© Ă  une personne qui se rĂ©vĂšle finalement dans l’impossibilitĂ© de l’acquĂ©rir. L’acheteur dĂ©faillant, appelĂ© le "fol enchĂ©risseur", est tenu de s’acquitter de la diffĂ©rence entre le prix pour lequel il s’était portĂ© acquĂ©reur et le prix rĂ©el de la seconde enchĂšre. Undernier coup de marteau Il a contribuĂ© Ă  donner Ă  son Ă©tude tout le cachet et le savoir-faire qu'elle mĂ©ritait. AprĂšs 37 annĂ©es passĂ©es dans les enchĂšres, Me Ludovic Dapsens, commissaire-priseur, a choisi de partir en retraite, Ă  l'issue d'une toute derniĂšre vente. Me Ludovic Dapsens, relisant le journal officiel dans lequel Au mĂȘme titre qu’une facultĂ© d’histoire de l’art, le Bachelor Expertise et commerce de l’art apporte Ă  ses Ă©tudiants toutes les connaissances en histoire de l’art nĂ©cessaires pour devenir commissaire-priseur. Contrairement Ă  l'universitĂ©, notre formation pour devenir commissaire-priseur offre Ă©galement aux Ă©tudiants la connaissance du marchĂ© de l’art et de ses acteurs travaux dirigĂ©s, participation Ă  des manifestations et Ă  des ventes, rencontres de professionnels... les compĂ©tences concrĂštes pour travailler dans le marchĂ© de l’art. Les professeurs sont des professionnels en exercice qui apportent leurs savoir-faire aux Ă©tudiants une initiation au droit du marchĂ© de l’art droit de la propriĂ©tĂ© artistique, droit des artistes, prĂ©vention des trafics et faux, garantie mouvement des Ɠuvres... la rĂ©alisation d’une vente aux enchĂšres caritative dĂšs la premiĂšre annĂ©e ainsi que des travaux dirigĂ©s dans les principales maisons de vente la possibilitĂ© d’effectuer des stages auprĂšs des commissaires-priseurs dĂšs la premiĂšre annĂ©e et de se constituer un rĂ©seau de professionnels Une maniĂšre d’entrer directement dans l’univers des ventes aux enchĂšres et d’apprendre en Ă©tant au cƓur de votre projet professionnel. Nos anciens Ă©tudiants, Delphine Bisman et Matthieu Lamoure, sont devenus commissaires-priseurs aprĂšs avoir fait notre Bachelor Expertise et commerce de l'art. Tous les deux ont choisi l'IESA arts&culture pour l'immersion directe dans le marchĂ© de l'art, le choix des intervenants et les stages professionnels. Cetteinstance dirigĂ©e par des magistrats a le pouvoir de contrĂŽler et sanctionner les ­commissaires-priseurs, jusqu'Ă  leur retirer leur autorisation d'exercer. Elle s'est progressivement Elles sont dirigĂ©es par le commissaire-priseur . Nous avons créé ce site dans le seul but de vous aider avec les rĂ©ponses et les solutions du puzzle mondialement connu Word Lanes. Exercez votre cerveau et enrichissez votre vocabulaire tout en vous promenant dans les paysages magnifiques et apaisants de ce nouveau jeu fascinant. Elles sont dirigĂ©es par le commissaire-priseur ENCHÈRES Niveau PrĂ©cedĂ©ntSolution Word Lanes Niveau 754Niveau Suivant LUTm9. 223 375 384 79 334 344 364 54 61

elles sont dirigees par le commissaire priseur