Bonneidée des producteurs de Fais pas ci, fais pas ça que de confier les aventures des Bouley et des Lepic – qui ronronnaient un peu ces derniers temps – à la jeune créatrice culottée de
Ça continue toujours aussi fort pour la série de France 2 "Fais pas ci, fais pas ça". Avec en moyenne 4,6 millions de téléspectateurs pour la saison 4, la chaîne a commandé une saison supplémentaire, actuellement en tournage. " vous propose d'en découvrir les premières Bouley et les Lepic sont indéniablement devenues deux des familles les plus connues de la télévision française. Cinq mois seulement après la diffusion du dernier épisode de leurs mésaventures sur France 2, ils rempilent pour une cinquième saison, dont le tournage a démarré au début du faudra donc normalement patienter jusqu'à la fin de l'année pour retrouver Bruno Salomone, Guillaume de Tonquédec, Valérie Bonneton, Isabelle Gélinas et leurs enfants dans leur quotidien farfelu et attendant, " dévoile les premières images de la saison 5 avec Denis Bouley Bruno Salomone et Renaud Lepic Guillaume de Tonquédec en costumes médiévaux, dans un duel sans pitié ! Le chef de tribu des Bouley déclare "On commence en fanfare là . Là c'est énorme, c'est un péplum direct. Fais pas ci, fais tout ça quoi." On a hâte d'en savoir plus. Cliquez ici pour regarder les premières images de la saison 5 de la série "Fais pas ci, fais pas ça".Catherine Laprévotte
Ennovembre dernier était diffusée la quatrième saison de la série comique de France 2, Fais pas ci, fais pas ça, qui suit les aventures loufoques de deux familles que tout oppose : les Lepic
La saison 7 de "Fais pas si fais pas ça" arrive sur France 2 N. GUYON/FTV. Cette fin d’année 2014 semble être la période des grandes séries hexagonales, entre "Engrenages" sur Canal Plus ou "Un Village français" sur France 3. France 2 se joint au mouvement et propose la septième saison de l’un de ses programmes composant son image de marque, "Fais pas ci, Fais pas ça". Certes, le téléfilm n’a pas le réalisme glaçant ou la profondeur historique des deux programmes précités, mais il s’agit sans doute du programme familial par excellence, à mettre entre toutes les mains de tous les âges, comme il en existe peu aujourd’hui. Un succès tardif et inespéré Les audiences de cette série ne cessent d'ailleurs de monter l’an dernier, près de 5 millions de personnes ont suivi les aventures des familles Bouley et ce succès ne s’arrête pas là puisque la série familiale est l’un des programmes les plus demandés sur Pluzz, la plateforme vidéo de France Télévisions. Comment expliquer un tel succès, alors que la production a failli arrêter la série après une première saison décevante, en 2007 ? Le choix des acteurs, parents comme enfants, joue pour beaucoup, tout comme la finesse de l’écriture, et un humour décapant avec des situations dans lesquelles toutes les familles françaises peuvent se reconnaître et s’identifier. 1. Un concept original Lorsque Anne Giafferi et Thierry Bizot ont proposé cette série, en 2007, l’idée générale était assez atypique. Il s’agissait de tourner un faux documentaire où deux familles voisines de Sèvres, les Bouley et les Lepic, raconteraient face caméra leurs projets éducatifs, les premiers misant sur la confiance et la coopération, les seconds sur les valeurs, l’autorité parentale et le respect de la parole donnée. Les résultats d’audience furent en-deçà des attentes, mais les dirigeants de l’époque ont persévéré. Dès la saison 2, la série a quitté l’anonymat de la case du samedi à 19h pour se retrouver propulsée le mercredi en première partie de soirée. Le succès fut au rendez-vous. Petit à petit, grâce à cette opposition de styles entre ces Lepic Fabienne et Renaud et leurs quatre enfants Christophe, Soline, Charlotte et Lucas, sympathiques mais quelque peu rigides, et les Bouley Valérie et Denis et leurs trois enfants Tiphaine issue d’une première union, Eliott et Salomé, plus permissifs, ouverts et désireux de rester sur la même longueur d’onde malgré les conflits de générations. 2. La star, c’est le collectif Les rôles-titres de la série, ceux des parents, n'ont pas été offerts à des acteurs célèbres que tout le monde connaît, mais plutôt à des purs produits du théâtre. À part Bruno Salomone Denis Bouley, sorti d’une carrière d’humoriste, d’abord avec les "Nous C Nous" puis en solitaire, personne n’était réellement connu au-delà des spécialistes. Ce choix a permis à chacun de s’identifier au mieux à son rôle, telles Isabelle Gélinas Valérie Bouley, mère de famille faussement détendue, énergique et autoritaire, ou Valérie Bonneton Fabienne Lepic, absolument parfaite en mère de famille nombreuse oscillant en permanence entre l’hystérie et la dépression, n’hésitant pas à rudoyer ses enfants et son mari jugés trop mous auteure du fameux "À taaaaable" ouvrant chaque épisode ! Quant à Guillaume de Tonquédec Renaud Lepic, ce père de famille attaché à des valeurs un peu anciennes, un peu "réac", voué corps et âme aux robinets "Binet", rendu un peu inquiet par l’évolution du monde et de la jeunesse, souvent moqueur de ces "bobos" de Bouley, il demeure terriblement attachant car toujours authentique et aimant avec ses enfants, ce qui le force à changer quelques uns de ses préjugés. Notons au passage qu’entre temps certains d’entre eux ont reçu les honneurs de leurs pairs, de Tonquédec avec un César du meilleur second rôle pour "Le Prénom", ou Gélinas avec un Molière. Selon l’expression consacrée, ils sont devenus "bankables". 3. Les personnages des enfants ne sont pas négligés Ce qui rend cette série très enlevée et agréable à suivre, c’est le répondant qu’offrent les enfants à leurs parents. Tous, même les plus jeunes, jouent très bien mais j’aimerais souligner la performance de Soline Tiphaine Haas, parfaite dans la peau de cette jeune fille à l’opposé politique de son père, désireuse de "changer le système de l’intérieur" avec le lot d’ironie, de provocations, de jeux verbaux, de ruptures brèves que cela amène. Plus timide, Charlotte Lepic Cannelle Carré-Cassaigne fait un coming-out fracassant et peu commun sur la forme dans la saison 6. D’abord désarçonné, son père montre alors son côté aimant et son combat pour la différence semble se poursuivre dans cet opus. Enfin, Eliott Lilian Dugois tranche par son côté pince sans-rire et ironique. Il faut également mettre au crédit des producteurs un choix judicieux de "guest-stars" pour accompagner les personnages récurrents. On peut évoquer André Manoukian dans le rôle du père de Tiphaine, Frédérique Bel en voisine mannequin faisant tourner plus d’une tête, l’excellente Isabelle Nanty en gouvernante alsacienne marquée par la guigne puis en bonne sœur au chant endiablé lors du mariage de Tiphaine et Christophe, François Morel, Patrick Bruel dans son propre sosie, entre beaucoup d’autres. 4. Deux archétypes de la famille française L’écriture de la série, chapeautée par Chloé Marçais, est l’une des bases de la réussite de "Fais pas ci, Fais pas ça". Vive, directe, avec de courts dialogues, elle nous plonge dans un univers que nous connaissons tous, celui de la famille. Les petits-déjeuners embrumés, les départs pressés pour l’école, la cantine, les petites maladies, les gros chagrins d’amour, les bulletins, les week-ends chez les grands-parents, les réunions de famille sous haute tension, les excursions ratées, les mariages, les anniversaires, les jours de bac ou les tournois de judo, tout y passe jusqu’au sacro-saint repas du soir où les journées se racontent et tout le monde en prend pour son grade profs, patrons, collègues, grands-parents, droite, gauche, centre, jeunes, vieux, parfois même Dieu !. Ces scénettes sont tirées d’expériences réelles, que l'on vit en accéléré. La vie de 98% des familles françaises, qu’elles soient nucléaire, monoparentale ou traditionnelle ! Certes, cette vie est idéalisée, ce sont deux idéaux-types familiaux, l’argent ne semble pas vraiment un problème ici, mais l’effet d’identification fonctionne à plein, chacun parents, enfants, petits et grands se retrouve dans un des personnages. Ces deux familles que tout opposait sont voisines, puis complices et ne forment plus qu’une seule tribu à présent puisque leurs aînés respectifs, Tiphaine et Christophe, ont eu la riche idée de se marier et de faire naître le petit Kim. Il y a même un peu de politique C’est bien connu, en France, tout est politique, et cette série n’échappe pas à la règle. Outre des dialogues toujours collés à l’actualité, des références à quelques répliques cultes de notre histoire politique récente "bravitude" par exemple, cette série oppose les Lepic, de droite traditionnelle et humaniste, que la candidature d’un Alain Juppé satisferaient parfaitement, lecteurs du "Figaro", aux "bobos" Bouley, fans de "Libé", écolos assumé. Une telle opposition ne pouvait que faire des étincelles d’autant que les enfants prennent des chemins inverses aux parents Soline et Charlotte ne cachent pas une sympathie mélenchoniste tandis qu’Eliott se montre emprunt d’individualisme forcené voire de climato-scepticisme ! Ainsi, les saillies anti-socialistes de Renaud font-elles le sel de certaines situations, tout comme à l’inverse des références à Nadine Morano ou Christine Boutin... Voilà une série dynamique, qui suscite le rires et parfois de l’émotion notamment lors du mariage de la saison 6, "française" au sens le moins chauvin du terme.
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Déjà neuf ans qu’on suit les aventures des familles Bouley et Lepic, ces familles voisinnes que tout oppose. Les enfants ont grandi, les aînés ont quitté la maison, les parents ont fait
Closer vous propose de découvrir qui sont les partenaires des stars de la série Fais pas ci, fais pas ça Bruno Salomone, Isabelle Gélinas, Guillaume de Tonquédec et Valérie propose, ce vendredi 6 mai à 21 heures, des rediffusions d'épisodes de Fais pas ci, fais pas ça. Pour l'occasion, Closer vous propose de plonger dans la vie privée des stars de la série culte et de découvrir notamment avec qui Guillaume de Tonquédec, Valérie Bonneton, Isabelle Gélinas et Bruno Salomone partagent leur de Renaud Lepic, Guillaume de Tonquédec partage sa vie depuis plusieurs années avec Christèle Marchal, une architecte d'intérieur. "C'est très difficile d'expliquer un coup de foudre. Quand je l'ai rencontrée, je ne savais plus comment je m'appelais, je savais juste que j'avais envie d'être tout le temps avec elle", s'est confié l'acteur, en octobre 2021, dans le magazine Nous Deux. Ensemble, Guillaume de Tonquédec et sa femme Christèle ont eu trois enfants Amaury, Timothé et Victoire. Dans la série culte, c'est Valérie Bonneton qui interprète sa femme, Fabienne Lepic. Cette dernière a été pendant treize ans la compagne de François Cluzet. Ils se séparent en 2010 lors de la promotion du film Les Petits mouchoirs. Ils ont eu ensemble deux enfants Joseph et Marguerite. Depuis la fin de son histoire avec le père de ses enfants, Valérie Bonneton n'a pas officialisé une nouvelle Bouley beaucoup plus discrets sur leur vie privéeDans la famille Bouley, c'est Bruno Salomone qui interprète le père de famille, Denis. L'acteur est très discret sur sa vie privée mais il a partagé pendant deux ans sa vie avec Julie Gayet, au début des années 2010. Enfin, Isabelle Gélinas, qui interprète Valéry Bouley, se décrit, elle-même, comme "une mauvaise cliente pour les pages people" tant elle préserve sa vie privée. La comédienne est maman d'une fille âgée d'une vingtaine d'années qu'elle a élevée seule.© COADIC GUIREC 2/12 - Guillaume de Tonquédec et sa femme Christèle Guillaume de Tonquédec et sa femme Christèle ont eu trois enfants © Denis Guignebourg 3/12 - Guillaume de Tonquédec et sa femme Christèle Guillaume de Tonquédec avec sa femme Christèle et leur fille Victoire en 2019 © COADIC GUIREC 4/12 - Guillaume de Tonquédec et sa femme Christèle Guillaume de Tonquédec, sa femme Christèle et leur fils Amaury en 2017 © BORDE-JACOVIDES 5/12 - Valérie Bonneton et François Cluzet Valérie Bonneton et François Cluzet ont été en couple pendant 13 ans © BORDE-JACOVIDES 6/12 - Valérie Bonneton et François Cluzet Valérie Bonneton et François Cluzet se sont séparés en 2010 pendant la promotion du film Les Petits mouchoirs © Guillaume Gaffiot 7/12 - Valérie Bonneton et François Cluzet Valérie Bonneton et François Cluzet ont eu deux enfants © VEEREN 8/12 - Valérie Bonneton Valérie Bonneton n'a pas officialisé la moindre relation depuis 2010 © JB Autissier 9/12 - Isabelle Gélinas Isabelle Gélinas est très discrète sur sa vie privée © JACOVIDES-MOREAU 10/12 - Isabelle Gélinas Isabelle Gélinas est maman célibataire d'une fille âgée d'une vingtaine d'années © Jean-Marc Lhomer 11/12 - Bruno Salomone Bruno Salomone est, lui aussi, très secret sur sa vie privée © Christophe Aubert via Bestimage 12/12 - Bruno Salomone Bruno Salomone a été en couple pendant 2 ans avec Julie Gayet, au début des années 2010
Faispas ci, fais pas ça. Season 1. 2007 NR. Le quotidien de deux familles voisines, les Bouley et les Lepic, aux méthodes d'éducation littéralement opposées. Malgré leurs différences sociales et culturelles, elles sont amies et
C’est un peu comme des voisins qui dĂ©mĂ©nageraient Ă l’autre bout du monde. Les Lepic et les Bouley, hĂ©ros de la sĂ©rie Fais pas ci, fais pas ça, quitteront dĂ©finitivement le petit Ă©cran Ă la fin de la saison 9, diffusĂ©e Ă partir du 8 fĂ©vrier sur France 2. Les deux familles les plus cĂ©lèbres du paysage audiovisuel français tireront leur rĂ©vĂ©rence après neuf ans d’aventures tĂ©lĂ©visuelles, et ce malgrĂ© un succès constant. Nous avons dĂ©cidĂ© d’arrĂŞter parce que les enfants ont grandi et qu’il y a moins de choses Ă raconter, justifie Guillaume Renouil, producteur de la sĂ©rie. Nous voulions cependant trouver une vraie fin, qui boucle l’histoire, pour ne pas dĂ©cevoir les tĂ©lĂ©spectateurs. »Ces deux familles bourgeoises, aux mĂ©thodes Ă©ducatives opposĂ©es – les Lepic sont des cathos Ă principes », les Bouley des bobos relax » –, manqueront, Ă n’en pas douter, Ă tous ceux qui se sont reconnus dans des personnages, certes stĂ©rĂ©otypĂ©s, mais suffisamment ouverts pour savoir s’identifier aux personnages des sĂ©ries Le succès des sĂ©ries familiales repose en partie sur l’identification aux personnages, analyse François Jost, sociologue des mĂ©dias. Enfants, adolescents, parents, grands-parents, tous les membres d’une famille peuvent se retrouver dans ces fictions qui mettent en scène les diffĂ©rentes gĂ©nĂ©rations. »Ces hĂ©ros nous ressemblent – un peu, beaucoup –, et c’est pour cela qu’on s’y attache. Un mĂ©canisme qui n’a Ă©videmment pas Ă©chappĂ© aux chaĂ®nes de tĂ©lĂ©vision, lesquelles prĂ©sentent ces familles de fiction comme des familles ordinaires, censĂ©es nous parler de notre quotidien et de nos petits sĂ©ries qui ne prennent pas en compte la diversitĂ© de la sociĂ©tĂ©L’effet miroir n’est pourtant pas très fidèle, d’un point de vue sociologique, selon Sarah LĂ©cossais, maĂ®tre de confĂ©rences et auteur d’une thèse sur le sujet Les personnages sont blancs et appartiennent surtout Ă la classe moyenne ou moyenne supĂ©rieure, relève-t-elle. On y voit peu de personnages issus des couches populaires et lorsqu’il y en a, ils sont souvent très stĂ©rĂ©otypĂ©s, comme Christiane Potin, la nounou dans Fais pas ci, fais pas ça. D’une manière gĂ©nĂ©rale, poursuit-elle, ces sĂ©ries ont du mal Ă prendre en compte la diversitĂ© de la sociĂ©tĂ© contemporaine – on n’y trouve quasiment pas de familles monoparentales, par exemple –, mĂŞme si elles restent un lieu dans lequel on discute des problĂ©matiques actuelles. »La question de l’homosexualitĂ© est abordĂ©e dans Fais pas ci, fais pas ça et Une famille formidable. Le mariage entre personnes de mĂŞme sexe est Ă©galement Ă©voquĂ© dans Clem, qui met, par ailleurs, en scène une fille mère. Quant au divorce, il est, dans ces sĂ©ries, une rĂ©alitĂ© beaucoup plus frĂ©quente, mĂŞme si la famille nuclĂ©aire » est plutĂ´t prĂ©servĂ©e. Enfin, le chĂ´mage et la maladie touchent aussi certains pas oublier le caractère de fiction d’une sĂ©rie tĂ©lĂ© C’est une erreur de penser que le succès d’une fiction dĂ©pend de son caractère vraisemblable ou rĂ©aliste, explique, pour sa part, Marie-France Chambat-Houillon, sĂ©miologue, spĂ©cialiste de la tĂ©lĂ©vision. S’il s’agit juste d’y trouver un miroir de notre propre vie, ce n’est pas très intĂ©ressant. Il faut aussi pouvoir se satisfaire de finalitĂ©s divertissantes et d’évasion. »ComĂ©dies lĂ©gères, ces fictions mettent en scène des familles confrontĂ©es aux joies et aux affres de l’éducation des enfants et de la vie de couple. Les scĂ©naristes jouent avec les imperfections des personnages pour nous divertir, tout en gardant une certaine familiaritĂ© avec notre quotidien, ajoute Marie-France Chambat-Houillon. Les histoires sont Ă la fois proches et lointaines de ce que nous vivons. Et c’est dans cette tension que l’on trouve le plaisir de regarder. »DĂ©culpabiliser les vraies mèresCes sĂ©ries ne seraient donc pas des modes d’emploi » de la vie de famille, comme pourrait le laisser penser le titre d’une d’entre elles. Elles nous proposent au contraire des modèles excessifs qui nous dĂ©culpabilisent et nous permettent de mieux vivre nos propres imperfections », selon Marie-France maman de trois enfants, confie ainsi qu’elle prend plaisir Ă regarder ce genre de fictions parce que les mères y sont parfois un peu hystĂ©riques ». Ă€ cĂ´tĂ©, dit-elle, je passe pour quelqu’un de calme et de mesurĂ©, alors que j’ai l’impression de crier tout le temps sur mes garçons. »Les mères sont en effet souvent dĂ©bordĂ©es, voire un peu dĂ©jantĂ©es souvenez-vous de Fabienne Lepic poussant son tonitruant Ă table ! » mais elles sont toujours Ă l’écoute de leurs enfants et se montrent très tolĂ©rantes avec eux, note Sarah LĂ©cossais. Ce sont elles qui prennent en charge la famille au quotidien. Les pères, eux, sont censĂ©s assumer le rĂ´le de l’autoritĂ© mais en rĂ©alitĂ©, ils sont souvent infantilisĂ©s et incapables de s’occuper seuls de leur progĂ©niture. » Pour autant, la conception de la famille dans les sĂ©ries n’est pas matriarcale, ajoute la spĂ©cialiste. Les femmes y sont soumises Ă l’injonction d’être de bonnes mères et culpabilisent dès qu’elles n’y arrivent pas. Ce qui n’est pas le cas des pères. »Des relations jamais conflictuellesLes rĂ´les parentaux semblent, en revanche, plus Ă©quilibrĂ©s lorsqu’il s’agit de l’éducation des enfants, selon Sarah LĂ©cossais Ă l’image de ce qu’a dĂ©crit le sociologue de la famille, ÂFrançois de Singly, les parents des sĂ©ries ont la volontĂ© de conduire l’enfant vers l’autonomie. » La famille fictionnelle est ainsi prĂ©sentĂ©e comme un espace de libertĂ© pour chacun de ses membres oĂą le couple parental n’écrase pas non plus le couple amoureux », remarque Marie-France Chambat-Houillon. MĂŞme si on n’est pas toujours d’accord et si on se dispute, les relations n’y sont jamais envisagĂ©es sur un mode conflictuel. La cellule familiale est un lieu oĂą l’on discute, oĂą l’on peut se faire confiance. C’est un cocon protecteur et respectueux de l’identitĂ© de chacun. » Une vision rassurante qui ne pouvait que Les audiences des sĂ©ries tĂ©lĂ©visĂ©es familiales Fais pas ci, fais pas ça » est une sĂ©rie créée en 2007. La saison 8 a attirĂ© 5,4 millions de tĂ©lĂ©spectateurs en moyenne. France 2 Une famille formidable » est diffusĂ©e depuis 1992. La saison 13 a rassemblĂ© 4,8 millions de personnes en moyenne. TF1 Clem » existe depuis 2010. La saison 7 est Ă l’écran depuis le 2 janvier. Les deux premiers Ă©pisodes ont rĂ©uni 5,2 millions de tĂ©lĂ©spectateurs. TF1 Parents mode d’emploi » est une mini-sĂ©rie quotidienne lancĂ©e en 2013. Elle a rassemblĂ© 3,6 millions de tĂ©lĂ©spectateurs en moyenne. France 2
Faispas ci, fais pas ça: Titre original: Fais pas ci, fais pas ça: Genre: Série familiale, humour: Créateur(s) Anne Giafferi Thierry Bizot: Production: Guillaume Renouil Thierry Bizot: Pays
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