Centralesnucléaires. La principale utilisation de l'énergie nucléaire est la production d'électricité dans les centrales nucléaires. Les centrales nucléaires sont des installations qui ont un réacteur nucléaire. Des réactions de fission nucléaire sont générées dans le réacteur pour générer de la chaleur. Les autres éléments
Actuellement, la moitiĂ© des rĂ©acteurs du parc nuclĂ©aire français sont Ă l'arrĂȘt. Cette situation est principalement causĂ©e par la dĂ©tection rĂ©cente de corrosion sous contrainte dans plusieurs rĂ©acteurs, mais pas seulement !Cela vous intĂ©ressera aussi [EN VIDĂO] La diffĂ©rence entre fusion nuclĂ©aire et fission nuclĂ©aire Quelle est la diffĂ©rence entre fission et fusion nuclĂ©aire ? Les deux impliquent des rĂ©actions au niveau du noyau atomique, mais la fusion consiste Ă rassembler deux noyaux lĂ©gers, lĂ oĂč la fission casse un noyau lourd en deux plus lĂ©gers. Septembre 2021, de la corrosion sous contrainte Ă©tait dĂ©couverte dans un des rĂ©acteurs de la centrale de Civaux. Depuis, de nombreux rĂ©acteurs ont Ă©tĂ© mis Ă l'arrĂȘt afin de contrĂŽler si de la corrosion Ă©tait prĂ©sente aux mĂȘmes endroits. Sur les 56 rĂ©acteurs du parc nuclĂ©aire français, 27 sont actuellement Ă l'arrĂȘt, entre les visites dĂ©cennales, les arrĂȘts pour rechargement, et cette fameuse corrosion sous contrainte qui a causĂ© l'arrĂȘt de 12 d'entre eux pour des contrĂŽles. Olivier Dubois, directeur adjoint de l'expertise de sĂ»retĂ© Ă l'Institut de radioprotection et de sĂ»retĂ© nuclĂ©aire IRSN, a acceptĂ© de rĂ©pondre aux questions de Futura Ă ce sujet. Câest une situation inĂ©dite, qui a plusieurs facteurs »Les beaux jours arrivant, c'est le moment oĂč commencent traditionnellement les arrĂȘts pour maintenance et rechargement du combustible nuclĂ©aire aprĂšs l'arrĂȘt du rĂ©acteur et son refroidissement progressif pendant quelques jours, le combustible usĂ© est placĂ© en piscine de refroidissement sur le site de la centrale tandis qu'un combustible neuf est placĂ© dans la cuve. Au total, ce processus prend au moins un mois, et jusqu'Ă six mois si des travaux sont prĂ©vus en mĂȘme temps. Les arrĂȘts pour rechargement sont souvent effectuĂ©s dĂšs le dĂ©but du printemps, car les besoins d'Ă©lectricitĂ© sont moindres qu'en plein hiver », explique Olivier Dubois. Ils suivent ensuite durant l'Ă©tĂ©, pĂ©riode pendant laquelle les besoins en Ă©lectricitĂ© sont au plus bas. » Mais actuellement c'est une situation inĂ©dite, et qui a plusieurs facteurs. Environ la moitiĂ© des rĂ©acteurs sont Ă l'arrĂȘt », prĂ©cise Olivier Dubois. La raison principale est la corrosion sous contrainte dĂ©couverte sur certains circuits, mais il y a aussi les visites dĂ©cennales prĂ©vues des rĂ©acteurs de 900 MWe mĂ©gawatt Ă©lectriques ainsi que celles de certains rĂ©acteurs de MWe. »Le prolongement des rĂ©acteurs de 900 MWe prend du tempsCes visites dĂ©cennales ont pour but de contrĂŽler chaque Ă©lĂ©ment du rĂ©acteur, afin de prolonger, ou non, sa durĂ©e de vie de dix ans. EDF effectue une grande batterie de tests, que l'IRSN et l'ASN vĂ©rifient ensuite. Les contrĂŽles vont de l'ancrage des tuyauteries pour la tenue en cas de sĂ©isme, au contrĂŽle de la cuve, qui est un composant non remplaçable », explique O. c'est dans la cuve que se dĂ©roulent les rĂ©actions de fission nuclĂ©aire, elle est conçue pour supporter des irradiations importantes, et doit ĂȘtre particuliĂšrement robuste. Elle subit de plus des conditions Ă©levĂ©es de pression et tempĂ©rature, avec une tempĂ©rature de l'eau qui circule autour du combustible d'environ 300 °C et une pression de 155 fois celle de l'atmosphĂšre ! EDF utilise une machine d'inspection en service MIS, qui va vĂ©rifier qu'il n'y a soit pas de dĂ©fauts dans la cuve, soit pas d'Ă©volution de dĂ©fauts connus. Certaines cuves sont connues pour avoir des dĂ©fauts depuis leur fabrication des fissures fermĂ©es, invisibles Ă l'Ćil nu, mais prĂ©sentes sous le revĂȘtement de la cuve. Elles correspondent Ă une zone oĂč les grains du mĂ©tal ne sont pas collĂ©s les uns aux autres », ajoute O. les rĂ©acteurs de 900 Mwe arrivent Ă 40 ans de fonctionnement, le but d'EDF est de prolonger cette durĂ©e jusqu'Ă 50, voire 60 ans. Une des grandes modifications des rĂ©acteurs de 900 Mwe est d'intĂ©grer un stabilisateur de corium cĆur fondu, en cas d'accident similaire Ă celui de Three Mile Island survenu en 1979. On veut s'assurer qu'en cas de percement de la cuve par le corium il puisse s'Ă©taler correctement dans une zone suffisamment grande pour refroidir et ne pas percer le radier en bĂ©ton du rĂ©acteur », indique O. Dubois. Mais les modifications associĂ©es aux 4e visites dĂ©cennales des rĂ©acteurs de 900 MWe prennent de nombreux mois certains ont dĂ©jĂ bĂ©nĂ©ficiĂ© des modifications, tandis que l'objectif d'EDF est qu'ils aient tous passĂ© leur visite dĂ©cennale d'ici Ă 2027, puis viendra le tour des rĂ©acteurs de MWe, plus rĂ©cents. »La dĂ©couverte de corrosion sous contrainte a changĂ© la donneSi les visites dĂ©cennales sont prĂ©vues et calĂ©es pour optimiser le fonctionnement du parc nuclĂ©aire, la corrosion a, elle, changĂ© la donne, notamment aprĂšs les effets de l'Ă©pidĂ©mie de Covid. Mais Ă quoi correspond-elle ? C'est durant la visite dĂ©cennale de Civaux 1 qu'elle a Ă©tĂ© dĂ©celĂ©e, grĂące Ă des contrĂŽles par ultrasons qui permettent de vĂ©rifier la prĂ©sence de dĂ©fauts dans les tuyauteries au niveau des soudures », explique O. corrosion sous contrainte correspond Ă l'endommagement d'un matĂ©riau sous l'effet de son environnement chimique. LĂ oĂč EDF a trouvĂ© des fissures de corrosion sous contrainte, les tuyauteries Ă©taient en acier inoxydable, donc les experts ne s'y attendait pas a priori, poursuit O. Dubois. Les fissures se situent au niveau du circuit d'injection de sĂ©curitĂ©, qui permet de continuer Ă refroidir le rĂ©acteur en cas de brĂšche du circuit primaire plus prĂ©cisĂ©ment, au niveau de sa jonction avec le circuit primaire. »Comme l'explique Olivier Dubois, la corrosion a d'ailleurs trĂšs probablement Ă©tĂ© activĂ©e justement Ă cause de cette proximitĂ© avec le circuit primaire. En effet, la tempĂ©rature y avoisine les 300 °C, ce qui peut activer la corrosion. Les dĂ©fauts se situent Ă proximitĂ© de soudures, directement au niveau de la tuyauterie. Ils ne sont pas liĂ©s Ă l'Ăąge du rĂ©acteur, car prĂ©sents notamment sur les rĂ©acteurs les plus rĂ©cents du parc nuclĂ©aire, les N4, mais probablement liĂ©s au chargement mĂ©canique qui s'exerce sur les soudures. » Lâexploitant EDF a annoncĂ© des rĂ©parations sur les rĂ©acteurs touchĂ©s, mais qui pourraient prendre de quelques mois jusqu'Ă plusieurs annĂ©es pour ĂȘtre finalisĂ©es Ă l'Ă©chelle du parc nuclĂ©aire français, et en fonction de la liste de rĂ©acteurs affectĂ©s qui sera Ă©tablie Ă l'issue de l'ensemble des par ce que vous venez de lire ?
InstallĂ©sdans lâenceinte des centrales nuclĂ©aires, les bĂątiments « DUS » abritent un moteur de 3,5 MW composĂ© dâun groupe diesel et dâun alternateur dâune autonomie de quinze jours. Pour lâalimenter, deux cuves de 60.000 l de fuel ont Ă©tĂ© intĂ©grĂ©es dans lâensemble. De quoi alimenter deux groupes Ă©lectrogĂšnes de la taille dâun moteur de bateau qui assureront le
Cecidit, cela nécessite de produire de l'uranium nettement plus enrichi que celui qu'on trouve dans un réacteur, ou bien d'extraire le plutonium 239 du combustible nucléaire usagé.
3 Modulation. En combinant plusieurs SMR, on peut crĂ©er un rĂ©seau de minicentrales totalement modulables. En effet, lorsque lâon combine plusieurs SMR, on peut en allumer ou en Ă©teindre une partie et ainsi moduler la production dâĂ©lectricitĂ© bien plus rapidement et facilement quâavec une centrale classique. Cela permet par exemple dâaisĂ©ment augmenter la production en venant en
Enattendant une Wallonie alimentĂ©e 100% Ă lâĂ©lectricitĂ© renouvelable, 14 TWh peuvent ĂȘtre produits par 1.800 MW de centrales turbine-gaz-vapeur (TGV) supplĂ©mentaires, fonctionnant un peu moins de 8.000 h par an (90% du temps). Un projet de 900 MW a dĂ©jĂ obtenu un permis Ă VisĂ©. Il reste donc 14 ans pour rĂ©aliser un second projet
Ila aussi pour objectif de mieux faire connaĂźtre les sources qui sâoffrent au chercheur : archives de lâĂ©cologie politique, fonds des administrations, traces archĂ©ologiques, documents cartographiques, etc. Les espaces concernĂ©s sont ceux de la Belgique et du Luxembourg, mais aussi du Congo, du Rwanda et du Burundi dont lâhistoire a Ă©tĂ© intimement mĂȘlĂ©e. Lire
4TPA. 203 187 206 61 380 79 223 180 165
moteur que l on trouve dans une centrale nucléaire